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Full text of "La survivance (1965-06-16)"

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Air Canada 


Montréal — Air Canada est la pre- 
mière compagnie canadienne à présen- 
ter le projet architectural ct l’agence- 
ment de son pavillon à l'Expo 67. Ce 
pavillon, d'un coût de $1,500,000 retra- 
cer1 l’histoire de l'aviation, et sa con- 
ception originale cherchera à exprimer 
“âme du vol”. 

L'édifice doit être construit sur un 
terrain de 18,000 pieds carrés, situé 
dans l'ile Sainte-Hélène, Sa conception 
est de type “hélicoidal”, le toit étant 
constitué par 23 James imbriquécs se 
déployant en spirale autour d’une Jarge 
colonne centrale. Ces lames auront 
une portée maximum de 80 pieds à la 
base de la spirale, en partant de l'axe 
de la colonne, et de 30 pieds minimum 
au sommet de la spirale. 

La conception hélicoidale est fré- 
quente sous bien des formes, et on la 
trouve dans des desseins de Léonard de 
Vinci. Elle évoque aussi les aïlettes des 
turbines des puissants moteurs à réac- 
tion. Le pavillon seul couvrira environ 
50 p.c. de la superficie du terrain, lais- 
sant suffisamment de place pour d’au- 
tres objets à exposer. Ce pavillon n’au- 
ra pas de façade. Il sera donc accessi- 
ble de tous les côtés à la fois et la cir- 
culation de millions de visiteurs en sera 
facilités d'autant. 

‘emplacement du pavillon d’Air 
Canada sera À proximité de da station 
de métro reliant l’île Sainte-Hélène au 
bas de dla ville et au réseau de transport 
par monorail qui promènera les visiteurs 
autour de l'Expo, d'avril à octobre 
1967. 

L'espace occupé par les exposants, à 
l'ile Sainte-Hélène, groupera surtout 
des pavillons étrangers et industriels 
conçus en fonction du thème l'Homme 
explorateur. Le thème général de l'Ex- 
po 67, Terre des Hommes, a été divisé 
en quatre sous-thèmes distincts. 

L'Homme explorateur. 

L'Homme producteur. 

L'Homme créateur et 


Sécurité familiale 


Bonne fête! 


M. Omer Comeau, St-Albert 

M. Jules Muller, Bonnyville 

M. Arthur J. Aubin, Falher 

M. Joseph Brosseau, Brosseau 

M. Alain Jubinville, St-Paul 

Rév. Frèrre Donat Leblanc, o.m.i., 
Falher 

Soeur Jacques de la Croix, s.g.c., 
Tangente 

Mile Julienne B. Théoret, Edmonton 

Mlle Eveline Beaudoin, High Prairie 

Mile Nicole R. Bernard, Edmonton 

M. Raymond Z. Gervais, Mallaig 

M. Gaetan Ouellette, Prince George 

M. Æric Victor Paquette, St-Paul 

M. Jean Doucette, Donnelly 

M. Joseph Louis Lefebvre, Cold Lake 

M. Albéric E. J. Lemoine, Edmonton 

M. René J. Turcotte, Bonnyville 

Mme Mélanie Vandergooten, 
Edmonton 

M. Jean-Paul Bourbeau, Fort Kent 

M, Gaetan Laferrière, Donnelly 

M. Aimé D. Magnan, Beaumont 

M. Raymond M. Campeau, Bonnyville 

M. Paul J. Ouellette, Bonnyville 

M. Louis-Joseph Laberge, 
Girouxville , 

M, Laval Pelchat, St-Edouard 

Soeur Marie Louis-Albert, F.J. 
Morinville 

M. Philippe Théroux, Lamoureux 

M. Jean B. Ayotte, Guy 

M. Maurice Beaudoin, Guy 

M. Jean-Baptiste Guindon, Girouxville 

M, Wilfrid J. Théroux, Edmonton 


La Sécurité 
Familiale à Legal: 


Monsieur Eugène Trottier, pro- 
Pagandiste de lA.C.F.A. se propo- 
se de visiter les familles de Legal à 
Partir de lundi prochain le 21 juin. 
Comme partout ailleurs dans la pro- 
vince Monsieur Trottier fera lim- 
possible pour intéresser nos compa- 
triotes à l'Association et à son Ser- 
vice de Sécurité Familiale. 21 famil- 
‘les de Legal sont adhérentes pré- 
sentement et l'objectif de 75 a été 
fixé, 

À la suite de Légal, ce sera la pa- 
roisse de Vimy que recevra notre 
Propagandiste, 


à l'Expo 67 


L'Homme et son milieu. 

À leur tour, ces sous-thèmes ont été 
divisés en plusieurs éléments. L'idée 
d'Air Canada s'inspire d’un de ces élé- 
ments: L'Homme, sa planète ct l'espa- 
ce. Sous sa coquille hélicoidale, appare- 
ment flottante, le pavillon d’Air Ca- 
nada comprendra quatre sections cor- 
respondant aux quatre grandes étapes 
de l’homme à la conquête du cicl: 

“Le rêve” — On rappellera dans 
cette section le vieux désir de l'homme 
de voler, depuis ses origines vaguement 
inconscientes, jusqu’à sa compréhension 
de tout ce qui vole autour de lui, dans 
la nature. 


“La réalisation” — Cette section ré- 
sumera les développements techniques 
de l'aviation depuis l'époque des pla- 
neurs encombrants jusqu'aux avions à 
réaction modernes, depuis la complexité 
des premiers avions jusqu’à la pureté 
de ligne des “jets” à grande vitesse, 


“Les mondes nouveaux” — Cette 
phase illustrera les répercussions sur 
l'homme de la conquête du temps et 
de l'espace géographique par l'avion. 
Elle montrera les groupes multi-cultu- 
rels vivant ensemble dans un milieu où 
les obstacles du temps et de la dis- 
tance ont presque été abolis, et les 
conséquences au point de vue de la 
politique, des affaires et ‘des échan- 
ges culturels. 


L'aviation en marche” offrira une 


image de l'aviation moderne chez Air 


Canada. On y verra l'aviation en mar- 
che, représentée par Fappareil ultra- 
moderne, et un aperçu de l'équipement 
électronique complexe utilisé par la 
compagnie afin d’assurer aux voyageurs 
un service rapide et efficace. Il v aura 
sur place un bureau de réservations à 


la disposition du visiteur, 


Bref, le pavillon d’Air Canada retra- 
cera l’évolution de aviation, de ses 
origines, Jointaines à l’industrie dyna- 
mique qu’elle est actuellement, Fran- 
chissant mers et continents dans sa 
course contre le soleil, l'avion multiplie 
les heures de travail et de loisir du 
voyageur moderne. 


+ * 
Schisme 
ou non schisme 
Rome (CCC) —- “Schisme ou non 


schisme”, Sous ce titre, “L’Osservatore 
della Domenica” consacre, sous la plu- 
me de M. Federico Alessandrini, une 
note aux polémiques suscités en Fran- 
ce et même en Italie, par certaines 
prises de position de milieux catholi- 
ques français. 


“On assiste périodiquement, écrit 
Fhebdomadaire, aux tentatives, cons- 
cientes ou non, de lier l'Eglise à des 
causes humaines, à des préférences 
particulières, à des intérêts donnés, 
presque toujours opposés, ainsi qu'à la 
inévitablement — on est déçu parce 
que l'Eglise est dans le monde, mais 
ne lui appartient pas.” 


Relevant que certains ont rappelés 
l'expérience des prêtres-ouvriers et les 
vicissitudes de la J.E.C., M. Alessan- 
drini affirme que ces épisodes n'ont 
rien à voir avec les récentes discussions 
et qu’ils constituaient, en tout cas, “un 
excès de générosité, inspiré par une 
foi chrétienne, dont personne n'a le 
droit de douter’. 


“Il y a discussion, il est vrai, con- 
clut “L'Osservatore della Domenica”, 
mais sur les méthodes de l'action apos- 
tolique et, comme on dit, du témoigna- 
ge, non pas sur da foi ni sur la morale. 
La France, plus que tout autres pays 
européen, a subi au cours des cinquan- 
tes dernières années, une laicisation qui 
a influé profondément sur la menta- 
lité et les moeurs, mais qui, en même 
temps, à renforcé chez les catholiques 
le sens du Christ et de l'Eglise. Cet 
approfondissement a donné des fruits 
copieux dans le domaine des arts, des 
lettres, de la pensée avec des oeuvres 
qui ont des droits de cité culturels re- 
connus et indiscutables. Mais qui plus 
est, il y a là une manifestation visible, 
irréfutable, d'une foi franche et sincè- 
re, d'une volonté de se prodiguer pour 
tous les frères. Ayons les yeux sur les 
épisodes de la vie des catholiques fran- 
çais, mais pour en comprendre la si- 
gnification véritable et en tirer des 
enseignements valables pour tous. 


Nouveau dentiste— Lors de la 
collation des grades académiques 
à l'Université de l'Alberta, M. 
Jean-Louis Arès a reçu son doc- 
torat en médecine dentaire. Fils 
du docteur et de Mme LA. Arès, 
il fit ses études secondaires au 
Collège St-Jean. Il exercera sa 
profession à Wainwright. 

+ 


£a Survivance 


Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie 
: (A.C.F.A, — F.C.F.C.) 


VOLUME XXXVII 


2) 5 h 30 grand Banquet: 


prendra la parole, 


paroisse. 


EDMONTON, ALBERTA 


Noces d'argent de Ste-Lina, 
dimanche prochain 


NOCES D'ARGENT STE LINA 
1) Une Messe d'Action de Grâce à 4 hre dans l'après-midi, 
célébrée par Son Exc. Mer Lussier, évêque de St-Paul. 


l'abbé J.E. Lapointe, premier curé de la paroisse, 


il y aura différentes présentations par les paroissiens, 
tels que hommage aux pionniers, hommage aux 10 
curés qui ont passés ou desservit la paroisse. 

Son Exc. rendra aussi hommage aux pionniers, aux 
paroissiens actuels, ainsi qu'aux religieuses qui cette 
année fête le 25e Anniversaire de leur arrivée dans la 


8)9h 00 Rencontre Amical, paroissiens actuels, anciens, nos 
visiteurs, etc. etc. etc. 


Il est possible que les Américains 
atteingnent la lune d'ici cinq ans 


Houston, Texas. — L'excellence, sur 
toute la ligne, du vol “Gemini-4” de 
4 jours de James McDivitt ct Edward 
White renforce la conviction des Etats- 
Unis qu’ils feront débarquer des astro- 
nautes dans da lune avant la fin de 
1969, a affirmé le Dr George Mueller, 
directeur des vols humains de la NASA. 


Le Dr Mueller a fit cette déclara- 
tion au cours d’une conférance de pres- 
se réunissant les principaux dirigeants 
de cette administration peu après que 
McDivitt et White posaient le pied sur 
le pont d’envol du port-avions “Wasp” 
hier après-midi dans la mer des An- 
tilles. 

Le Dr Mueller a ajouté qu'il est im- 
possible de prévoir qui gagnera la 
course à la lune, Américains ou Russes, 
car, a-t-il dit, cet événement dépend 
des préparatifs et des efforts de la par- 
tie rivale. 

“Pour nous, nous nous efforçons 
d'aller de lavant aussi vite qu’il est 
possible”, a souligné le Dr Mueller, 


Le prochain vol “Gemini” fait l'objet 
+ 


Appel aux catholiques de langue anglaise 


“la dette du Canada d'expression 
anglaise pour le Canada d'expression 
française” 


St-Catherines, Ont. (CCC) —- Les 
membres de la Ligue des femmes ca- 
tholiques peuvent faire davantage pour 
promouvoir l'unité qui devrait exister 
parmi tous les catholiques du Canada, 
et cela sans distinction de leurs ori- 
gines ethniques. 

C'est ce qu'à déclaré SE. Mgr T.I. 
McCarthy, évêque de St. Catherines, 
en s’adresant aux quelques 300 fem- 
mes qui assistaient au congrès annuel 
de la Ligue des femmes catholiques 
de son diocèse. 

L'évêque a déclaré aux congressistes 
qu’elles appartenaient à la plus impor- 
tante association féminine du Canada 
et qu’elles devaient donc promouvoir 
les intérêts de l'Eglise et du Canada. 

Mgr McCarthy a souligné l’impor- 
tance de travailler à J’unité canadienne. 
Ïl a ajouté que jamais auparavant les 
évêques du Canada, ceux de langue 
française et ceux de langue anglaise, 
n'avaient été aussi unis qu'ils de sont 
aujourd’hui, Le Concile leur a fourni 
l'occasion de se mieux connaître les 
uns les autres. 


Le prélat a ajouté que les Cana- 
diens de langue anglaise étaient bien 
mauvais en matière de bilinguisme. Ce 
n'est pas de tolérance qu’on a besoin, 
mais de compréhension. C’est seulement 
par une humanité et une nationalité 
communes que nous solutionnerons ces 
problèmes. 


Les catholiques de langue anglaise 


SE. Mgr McCarthy 


n’ont pas seulement la même citoyen- 
neté que les catholiques de langue 
française, mais aussi la même foi. 

“Nous ne pourrons jamais oublier, la 
dette du Canada d'expression anglaise 
pour le Canada d'expression française”, 
a conclu Mgr McCarthy. 


LU 


+ 


M. l'abbé André Desjardins, curé de 
Ste-Lina, invite tous les amis de la 
paroïsse à se joindre à ses paroissiens 
pour célébrer le vingt-cinquième An- 
niversaire de fondation de la paroisse, 


dimanche prochain, 20 juin. 


d'actifs préparatifs, ont poursuivi les 
savants de la NASA. 

Un vol de sept jours 

en août 

A la mi-août, Gordon Cooper et 
Charles Conrad vont graviter autour 
du globe pendant sept jours. Ils effec- 
tueront une tentative de rendez-vous 
beaucoup plus approfondie — ct sur- 
tout à l'aide d'un équipement plus 
perfectionné — que celle de McDivitt 
et White qui, jeudi dernier, s'est soldée 
par un échec. 

C’est alors que le Dr Charles Matt- 
hews, directeur général du progtim- 
me “Gemini” a précisé que pour faci- 
liter la tâche du pilote Cooper, un 
“radar spatial” sera monté à bord de 
son véhicule afin de le renseigner cons- 
tamment sur la position précise du sa- 
tellite sphérique avec lequel “Gemini-5” 
essaiera de faire sa rencontre, 

Les docteurs Christopher Kraft — 
à qui revenait la responsabilité princi- 
pale du vol McDivitt- White — et 
Charles Perry, médecin principal des 
astronautes au centre de la NASA à 
Houston, ont fait ensuite un éloge vir- 
tuellement, sans réserve de cet exploit. 

“Chris” Kraft a notamment fait res- 
sortir qu’une variation d’une seconde 
seulement de l’heure cruciale de J’allu- 
mage des retros-fusées de la cabine a 
constitué l'unique imprévu notable de 
cette phase cruciale du vol de 97 
heures 57 minutes. 

Les petites fusées de contrôle d’orbi- 
te ont été mises à feu à 4 h 44 pm. 
(GMT) comme prévu quelques heures 
plus tôt, dans la phase finale de la 


(Suite à la page 8) 
+ 


En lisant 


MERCREDI LE 16 JUIN 1965 


No 32 


30 JEUNES FRANCO-ALBERTAINS 


ATTENDENT ARDEMMENT LEUR 
DEPART VERS L'EST 


L'entreprise bat son plein pour la 3e 
fois. Le troisième voyage organisé en 
collaboration par nos deux Sociétés 
Françaises, l'Association Canadienne- 
Française de l'Alberta et l’Association 
des Educateurs Bilingues devient une 
réalité avec l'assistance, cette fois, de 
Ja Commission du Centenaire. Le Grou- 
pe comprend 30 de nos Ctudiants ct é- 
tudiantes de lle où 12e année y com- 
pris deux représentants de la Saskatche- 
wan, 

LE COMITE DU VOYAGE: 

Depuis deux mois les membres du 
Comité du Voyage sont à l'oeuvre pour 
une 3e réalisation, Ce sont: M. L. Beau- 
doin, principal, Ecole de Beaumont, 
président; M. l'abbé C. Dozois, prési- 
dent du Comité de Sélection: M. I. 
Moquin, secrétaire; M. L. Fournier ex- 
président; M. J. Desaulnicrs, Beaumont 
chauffeur depuis le début de l'Organi- 
sation; deux représentants des cinq 
cercles régionaux de l’A.E.B.A. 

L'enthousiasme de ces metteurs en 
scène va grandissant par l'accucil sym- 
pathique des parents et des sociétés de 
support paroissiales ou provinciales. 
LES BUTS DU VOYAGE: 

Les Constitulions de l’Institut VIA 
disent que l’excursion veut 
1. permettre à la jeunesse canadienne- 
française de l'Alberta de prendre con- 
tact avec l'élément canadien-français 
des autres provinces du Canada, afin 
qu’au retour, elle soit une influence 
patriotique dans son milieu. 

2. par une étude séricuse avant le dé- 
part et après cette tranche de vie en 
plein réel, connaître, apprécier, aimer 
et vivre leur histoire nationale. 

3. rencontrer des jeunes comme eux, 
s'amuser avec eux, échanger ce qu’ils 
possèdent, se remplir les yeux de ce 
qu'ils voient et tout cela aux accords de 
notre belle langue. 

En plus, cette année, vu que la 
Commission du Centenaire nous donne 
fortement son appui nous voulons que 
notre jeunesse s'ouvre de larges hori- 
sons par la rencontre de personnalités 
anglaises qui partagent avec nos diri- 
geants français les postes de comman- 
de. Nos deux exploits préliminaires a- 
vaient été des risques financiers épau- 
lés par nos autorités provinciales al- 
bertaines avec l’aide du Ministère des 
Affaires Culturelles du Québec. 

LES RESULTATS: 

Les résultats de pareilles entreprises 
sont bien marquants et consolants. Nous 
+ 


la presse de langue anglaise 


refus troublant 
du Québec 

The Albertan (Caigary) — Il est 
vrai, ainsi que de premier ministre, M. 
Lester Pearson, et le ministre des Af- 
faires extérieures, M. Paul Martin, l'ont 
rappelé à tous les intéressés, que seul 
le gouvernement fédéral peut conclu- 
re des accords avec les autres pays. Ce- 
la ne signifie pas que seul le gouverne- 
ment central peut négocier des traités 
ou que seul Ottawa doit être autorisé 
à négocier. Dans un Etat fédéral, même 
les relations étrangères ont tendance à 
être compliquées. 

Bien que la prérogative du gouver- 
nement fédéral de signer des traités 
demeure inviolée, les tribunaux ont 
décrété qu'Ottawa ne peut mettre à 
exécution les clauses d’un traité quand 
ces mêmes clauses concernént des ques- 
tions qui tombent sous la juridiction 
provinciale, I] s'ensuit que pour être ef- 
ficaces, les accords internationaux en 
de telles matières exigent la collabora- 
tion des provinces, À partir de ce point, 
äl n’y a qu'un pas à franchir pour 
conclure que les provinces ont droit de 


Elle a 20 ans, l'ONU! Et ne fut pas fidè- 
le à ses promesses.— Il y aura vingt ans 
le 26 juin que les délégués des 50 nations 
initiales signaiïent la Charte des Nations- 
Unies à San Francisco. Cette charte en- 
trait en vigueur le 24 octobre de la même 
année, alors que les pays-membres eurent 
ratifié les signatures. Pour le monde libre, 
c'était un grand espoir pour lavenir. Ri- 
che de l’expérience de la Société des Na- 
tions qui avait fait son temps et failli à 


New York.) 


la tôche, on croyait que l'ONU empêche- 
rait finalement tous les maux, particu- 
lièrement celui de la guerre. Il n’en fut 
pas tout à fait ainsi. L'ONU 2 fait immen- 
sément, mais son rouage ne tourne pas 
rond. JL est fortement question de la ra- 
Juster, mais est-ce facile avec le veto rus- 
se et la Chine rouge en dehors? (Cette 
photo nous montre l’édifice de l'ONU 


négocier des accords internationaux en 
ce qui a trait à des domaines qui tom- 
bent sous leur juridiction. 

Aussi longtemps que “négocier” de- 
meure le mot-clé, il n’y a pas lieu de 
s'étonner de cette proposition. Si une 
province se propose d'assumer Ja res- 
ponsabilité d'exécuter les clauses d’un 
accord avec une puissance étrangère, 
elle est sûrement dans une meilleure 
position qu'Ottawa pour décider aqu’el- 
les doivent être ces clauses. Et la pro- 
position implique qu'Ottawa, de son 
c.té, conserve le droit de décider si un 
accord négocié par une province est 
dans l'intérêt national et, par consé- 
quent, s’il doit être ratifié . .. 

Voilà un cas où le fédéralisme coopé- 
ratif est la réponse toute désignée, 
Quon laisse donc le Québec — ou tou- 
te autre province — négocier avec les 
pays étrangers en ce qui à trait aux 
questions tombant sous juridiction pro- 
vinciale. 

Cependant, que le gouvernement fé- 
déral soit tenu au courant dès le début 
en commençant par obtenir son con- 
sentement, et que les provinces soient 
disposées à soumettre au gouvernement 
fédéral pour son approbation tous les 
accords, quels qu’ils soient, sans quoi ils 
ne séront pas exécutoires. Le refus du 
Québec de suivre une telle ligne de 
conduite est pour Je moins troublant. 
Victoria ou 
Dollard des Ormeaux 

The Record (Kitchener-Waterloo) — 
Pour la seconde année consécutive, la 
fête de la reine Victoria — devenue 
officiellement le jour du Commonwealth 
et de da citoyenneté — a donné lieu à 
Montréal à des manifestations organi- 
sées par des zélés nationalistes maïs 
dominés par des extrémistes apparte- 
nant à des mouvements séparatistes 
canadiens-français. 

Les manifestations de cette année ont 
surpassé celles de l’année dernière par 
leur caractère explosif et leur potentiel, 
de danger. Aussi, y a-t-il lieu de s’inter- 
roger sur la signification de ces mani- 
festations en tant qu’expression vérita- 
ble du sentiment canadienne-français. . 

Fort heureusement, ceux qui ont par- 
ticipé à ces actes de vandalisme ne 
constituent qu’une infime proportion 
de la population d'expression française 
de Montréal, Mais on ne peut pas ne 
pas tenir compte de cette agitation, ne 
serait-ce qu'à cause du fait que sa 
tournure incontrôlable constitue ” une 

(suite à la page 8) 


en attendons de plus grands à mesure 
que ces excursions prennent plus d’ex- 
tension et deviennent très enrichissan- 
tes. Les participants des voyages 63-64 
se réunissent annuellement. Une belle 
amitié s’est développée centre eux; ami- 
tié dont nous pouvons être fiers. En 
plus 11 découverte de leurs frères et 
soeurs à travers le Canada peut cimen- 
ter l'unité du pays entier. 

LES CHOISIS: 

65 applications sont venues 
de tous les coins de la Province deman- 
dant Ja faveur de participer à VIA 65. 
De ce groupe 16 filles ct 14 garçons 
furent élus avec beaucoup de soin par 
le Comité de Sélection que présidait 
M. l'abbé C. Dozois, professeur au 
Séminaire Saint-Josepr, Edmonton et 
comprenant quatre autres membres des 
différentes régians de l'Alberta. Les 
Candidats furent entrevus et jugés d’a- 
près le même barème. Tout fut mis en 
balance: succès scolaires aussi bien que 
personnalité. 

Furent ajoutés à Ja liste des Elus 
Albertains, deux gagnants des Concours 
Oratoires Français de la Saskatchewan 
qui feront partie de notre excursion- 
liaison, 

AMELIORATIONS: 

Notonr que le groupe de cette année 
contient une responsable de plus et 
que des responsabilités de chacun des 
adultes a reçu plus de précision. L’au- 
tobus en cst un tout neuf, plus grand, 
donnant plus de confort et logeant les 
bagages à l'intérieur. Les rencontres 
sur le parcours et pendant les jours de 
préparation seront plus amples en ce 
qui regarde les personnalités entrevues 
et les lieux visités. Nos copains et copi- 
nes ont un message à recevoir de tous 
ces dignitaires des deux races officielles 
du pays, mais ils sont aussi porteurs de 
notre message à ces mêmes personna- 
lités. 

LES RESPONSABLES: 

Ils sont des plus expérimentés ces 
cinq adultes: un Aumônier dont le 
nom sera révélé au prochain courrier: 
Mlle Dianne Vallée, professeur, Bonny- 
ville qui accompagnera je groupe pour 
Ja Se fois; sera la coordinatrice; une 
responsable des filles dans la personne 
de Mile Louise Baril, d'Edmonton, gra- 
duée Infirmière de l'Hôpital Général; 
M. Alain Michaud, professeur, Ste-Lina 
s'occupera des garçons et M. J. Des- 
aulniers, Beaumont, chauffeur qui a 
conduit à bon port les Voyages 63-64. 
JOURS D'ETUDE ET TRAJET: 

Il y aura à Edmonton deux jours d'é- 
tude et de préparation spécifique. Ce- 
ci comprend un regard sur notre Ca- 
pitale, la rencontre des chefs de file 
nationaux et politiques, souper et soi- 
rée (social) de société, conférences 
appropriées et dédicatoires, réunion 
avec les voyageurs 63-64. 

Tout en restant dans la limite des 
cinq provinces, l'itinéraire offre chaque 
année des variétés. Les Participants 
suivront la Route Trans-Canada, d’Ed- 
monton à Québec, s’arrêtant dans les 
villes traversées, à l'adresse de Bienfai- 
teurs accueillants, d'associations sym- 
pathiques, de Comités de réception si 
gracieusement ouverts à nos projets. 
C'est ainsi que s'offre à nos voyageurs 
65 une tangente vers le Lac Nipissing, 
da croisière du Saguenay et un séjour 
plus prolongé au site et pavillons es- 
quissés de J’Expo-67. 

C'est dans l’entrain et l'enthousiasme 
que Voyageurs, Responsables, Organi- 
sateurs poursuivent le grand rêve d’une 
troisième chevauchée à travers notre 
Canada. 

Quelle promesse de solidarité et d’u- 
nité nationale que ce lien qui se fonde 
dans des relations amicales et au ni- 


veau de notre jeunesse! 


+ + 


Les métros 
étrangers 


Notre réseau métropolitain trans- 
porte annuellement un milliard deux 
cents millions de voyageurs. 

Et les métropolitains étrangers? 

Métro de Londres: 670 millions; mé- 
tro de Berlin (ensemble de la ville 
“Ouest et Est”): 250 millions; métro 
de Hambourg: 165 millions; métro de 
Mouscou: 1,100 millions; métro de Le- 
ningrad: 100 milions; métro de Kiev; 
30 millions; métro de Madrid: 400 
millions, métro de Barcelone: 200 mil- 
lions: métro de Vienne: 90 millions. 


Voilà pour l'Europe. Mais en Amé- 
rique du Nord? du Sud? Et en Asie? 

Le métro de New York est le plus 
important du monde. Ses 28 lignes 
s'étendent sur 380 km et comptent 
484 stations (344 à Paris). Le nombre 
de voyageurs transportés s'élève annu- 
ellement à 1,380 millions. 

Métro de Chicago: 114 millions; mé- 
tro de Philadelphie: 135 millions; mé- 
de Buesños Aires: 400 millions; métro 
de Tokyo: 400 milions; métro d'Osaka: 
250 millions; métro de Nagoya (le plus 
récent: une seule ligne de 6 km de 
longueur): 30 millions. 

(Extrait du nouvel ouvrage “Les 
‘Chemins de Fer”, édité par Larousse.) 


Page 2 


Le parlement britannique a 700 ans 


— fêtes le 929 


Londres — La mère des parlements a don- 
né naissance à plus d’un fils indiscipliné, mais 
aucun de ceux-ci ne furent plus redoutables 
‘ que les hommes qui ont engendré cette institu- 
tion parlementaire au milieu des boucliers et 


des épées s’entrechoquant et des malédictions : 


des rois jaloux. 


Au premier rang parmi ceux que l’on con- 
sidèrent les pères du parlement anglais figu- 
rent Simon de Montford, un Français qui n’a 
probablement jamais appris l’anglais mais qui 
fut au cours d’une brève période du 18e siècle 
le maître incontesté de l'Angleterre où il a ac- 
cordé aux représentants des municipalités un 
mot à dire dans les affaires de l'Etat. 


Certes, ils n'avaient pas ‘un gros mot à dire 
mais les “communes” avaient néanmoins vu le 
jour. Un important pas avait été fait vers le 
parlementarisme tel qu’on le connaît aujourd’- 
hui en G.-B., au Canada et dans plusieurs autres 
pays. 

“Ce n’est pas sans justification que Simon 
de Montfort a été appelé le fondateur de la 
Chambre des communes”, éerit l'historien Ken- 
neth Mackenzie dans son livre “Le parlement 
anglais”. 


“Néanmoins, la revendication est poussée un 
peu Join. Après tout, de Montford était un 
révolutionnaire et un rebelle et le parlement 
qu’il avait convoqué en 1265 ressemblait davan- 
tage à une réunion d’un parti politique qu’à 
une véritable assemblée nationale.” 


7e centennaire 


Cette année, le vieux et vénérable parlement 
Westminster qui se dresse sur la rive de la 
Tamise commémorera le 7e centenaire du par- 
lement de Simon de Montfort, À cette occasion 
la reine Elizabeth II recevra dans le hall de 
Westminster, le 22 juin, des adresses présentées 
par la Chambre des communes ainsi que par la 
Chambres des lords. 


Une semaine plus tôt, soit le 15 juin, le 750e 
anniversaire d’un autre important événement 
constitutionnel sera observé. Il s’agit en l’occu- 
rence de la signature de la Magna Carta. Tous 
les écoliers anglais ont appris comment le des- 
potique roi Jean s’est finalement plié à la 
volonté de ses barons rebelles à Runnymede, 
sur les rives de la Tamise, où le 15 juin 1215, il 
a accepté les principes dont les effets se font 
encore sentir de nos jours. 


L'histoire est remplie des lamentations des 
gens du peuple qui ont subi les cruautés et les 
excès des rois. Néanmoins, il est également é- 
crit dans les archives que les sujets y ont gagné 
à la longue contre les excès royaux. 

C’est ainsi que les règnes successifs de Jean 


juin à Londres — 


et de son fils, Henri III, ont été marqués par 
des jalons importants sur le sentier de la liber- 
té — la Magna Carta et le parlement de Simon 
de Montfort. 


Et les rois féodaux ne furent pas toujours 
des tyrants. Edouard I, fils de Henri, a dévelop- 
pé les fidèles de Simon, son oncle et son ancien 
mentor. 


Biographie 


Fils d’un soldat-aristocrat français, Simon 
de Montfort est arrivé en Angleterre en 1231 
à l’âge de 31 ans et il réclama le titre de comte 
et le domaine de Leicester qui avaient autrefois 
été offerts à son père. 


Henri II], qui était alors âgé de 23 ans, fit 
de Simon un de ses favoris, au grand mécon- 
tentement des barons et des courtisans étran- 
gers dont le roi s’était entouré. 


Le roi attendit neuf ans avant d'accorder 
à Simon le titre de comte qu’il réclamait et il 
confia également au Français d'importantes 
affaires d'Etat dont le poste de gouverneur de 
la Gascogne rebelle, Simon a épousé la soeur du 
roi, qui était veuve, bien que cette dernière ent 
publiquement prononcé le voeu de chasteté en 
présence de l'archevêque de Cantorbéry. 


Victime d’intrigues et de jalousies, Simon 
perdit éventuellement la confiance du roi mais 
l’habile intrus devint le dirigeant des éléments 
dissidents de l'aristocratie anglaise, recrutant 
également des partisans parmi le bas clergé et 
la bourgeoisie. 


Quand le roi convoqua un Grand Conseil à 
Oxford, en juin 1258, Simon et 100 barons arri- 
vèrent en ville vêtus de leur armure. Cette ré- 
union historique s’est soldée par “les articles 
d'Oxford” qui limitait les pouvoirs du roi et 
désignait un comité de 15 membres, ayant Si- 
mon à sa tête, pour conseiller Henri IT. 


Cela s’est cependant avéré intolérable pour la 
cour et il s’en suivit une guerre civile qui se 
termina au bout de 26 moïs par la capture du 
roi Henri IIE, et de son fils, le futur Edouard 
JT à la bataïlle de Lewes, le 14 mai 1264. 


L'étoile de Simon qui était alors à son pina- 
ele, devait bientôt péricliter puisque plusieurs 
barons qui lui avaient fait confiance devaient 
Fabandonner de peur que son zèle de réforma- 
teur ne soit une menace à leurs propos privilè- 
ges. 


Simon de Montfort est mort le 4 août 1265 
quand il a été vaineu à la bataille d'Evesham où 
il a été capturé puis décapité. Sa mémoire a 
été longtemps vénérée par les gens du peuple 
qui le considéraient comme un saint. Des mira- 
cles ont été, attribués à ses reliques. 


Le refus d’obéissance chez certains chrétiens 


Amiens (CCC) — Prêchant à Amiens, lors 
de la Rencontre nationale française de l'Action 
catholique des milieux indépendants, Mgr Pail- 
ler, archevêque-coadjuteur de Rouen, a rappelé 
les “grands appels de Vatican Il”. | 

Après avoir souligné la confiance de la hiér- 
archie à l'Action catholique indépendante, l’o- 
rateur a déclaré substance: 

“I à crise dans l'Eglise de France à l’oc- 
casion du Concile. Nous pouvons avoir des in- 
quiétudes assez graves. Une certaine partie des 
milieux indépendants est en réaction à propos 

‘ des décisions du Concile. Nous recevons presque 
quotidiennement des lettres anonymes ou si- 
gnées. Nous sommes au courant des campagnes 
de certains journaux et revues. Je pense ne 
pas être pessimiste en disant que l’on peut 
craindre pour la fin de cette année et après la 
promulgation des textes sur la liberté religi- 
euse et Sur le schéma XIII, qui traite de l’'E- 
glise présente au monde moderne, un schisme 
qui n’atteindrait, il est vrai, qu’un petit grou- 
pe. Ce milieu durcierait alors son état de ma- 
laise. Les lettres que nous recevons témoignent 
d’un refus d’obeissance et d’une fidélité à une 
certaine Eglise qui donne le ton de ce qui pour- 
rait être la préparation d’un schisme.” 

Puis l’archevêque-coadjuteur de Rouen a a- 
nalysé les causes de cette réaction et montré en- 
suite les desseins du Concile à la recherche d’un 
christianisme vivant, qui apporte le salut par 
la foi en Jésus-Christ. 

Soulignant la similitude entre le travail du 
Concile et la tâche de l'Action catholique des 
milieux indépendants, Mgr Pailler a invité les 
membres de ce mouvement à relire la Constitu- 
tion sur l'Eglise. “En face des chrétiens ébran- 
lés, a-t-il conclu, soyez patients, charitables et 
fidèles pour les comprendre, les aider, les é- 
clairer.” 


Le malaise chez les catholiques français 


Dans son allocution, Mgr Païller, archevé- 
que-coadjuteur de Rouen, a clairement fait 
mention de l’existence d’un malaise réel chez 
les catholiques français. 

Utilisant le mot de “schisme”, l’orateur a 
employé ce terme dans un sens très large et 
non pas, semble-t-il, dans le sens d’une “Egli- 
se” organisée, I1 a voulu blâmer surtout une 
mentalité de schisme, caractérisée par un refus 
d’obeissance à l'Eglise de la part de certains 
groupuseules, qui ne conçoivent pas l'Eglise 
autrement que fixée dans un immobilisme ab- 
solu. 

Un certain nombre de catholiques, que leurs 
adversaires qualifient d’“intégristes”, sont cho- 
qués par les réformes liturgiques auxquelles la 
plupart se soumettent par esprit d’obeissance, 
mais qui rencontrent l’opposition ouvertement 
manifestée de certains. Îls sont plus choqués 


encore par les méthodes d’apostolat d’un cer- 
tain clergé, qui a été vivement critiqué dans 
certains livres et revues. 

Is font appel de l'autorité du clergé à l’au- 
torité des évêques, et de l’autorité des évêques 
à celle de Rome, tout en se réclament d’une 
conception absolutiste, quasi totalitaire, de l’o- 
beissance. Ils étendent l’infaillibilité de l’E- 
glise à des domaines ou l'Eglise elle-même ne 
l’a jamais revendiquée ou proclamée. Ils invo- 
quent et coordonnent des textes tirés de docu- 
ments pontificaux répondant à certaines cir- 
eonstances ou opportunités et qui n’ont jamais 
prétendu à l’infaillibilité. On a même été jus- 
qu’à présenter le Concile comme une vaste cons- 
piration contre l'autorité pontificale. 

À l’autre extrémité de l'éventail religieux, 
d’autres catholiques estiment excessive l’auto- 
rité de la hiérarchie et réclament plus d’indé- 
pendance et de liberté. Les incidents de la Jeu- 
nesse étudiante chrétienne (J.E.C.) n’ont pas 
d'autre origine. 

J1 est certain que des innovations pastorales 
et liturgiques peu heureuses ont contribué à 
durcir la position des partisans d’une fidélité 
indéfectible à toutes les traditions ecclésisti- 
ques. Mais de là à condamner toute innovation, 
même approuvée par les autorités légitimes, et 
à considérer toute nouveauté comme une infil- 
tration de l’esprit marxiste dans l'Eglise . 

De part et d'autre, quelques individus pour- 
raient, certes, quitter l'Eglise: cela se produit 
d’ailleurs même en dehors des périodes con- 
ciliaires. Mais on peut considérer comme im- 
probable un schisme de quelque importance. 

D'un côté, chez ceux que l’on traite d’“inté- 
gristes”, la soumission “intégrale” au Souverain 
Pontife (c’est sur ce plan.que le mot “intégris- 
me” prend quelque aspect de vérité) semble é- 
carter tout risque de séparation, sinon celui de 
protestations multiples et de recours incessants 
d’une autorité à l’autre. 

De l’autre côté, même lorsque la revendica- 
tion prend un caractère public, on affirme sa 
ferme volonté de vouloir aller dans le sens du 
Concile et des droits du laïcat qu’il a procla- 
més, et de progresser dans cette voie (d’où le 
nom de “progressistes”, terme politique abusi- 
vement transposé au plan religieux). Les dissi- 
dents jéciste, par exemple, ont affirmé qu'ils dé- 
sirent recevoir les aumôniers désignés par la 
hiérarchie, 

On peut donc légitimement espérer que l’es- 
prit de prudence de l’épiscopat français obtien- 
dra une plus humble obéissance des uns ainsi 
que leur soumission aux innovations, et moins 
d'activités incontrôlées chez les autres, et qu’a- 
vec un peu de temps, sauf quelques brebis per- 
dues, l’union du troupeau se refera sous la 
houlette de ses bergers. 


LA SURVIVANCE 


Hebdomadaire publié tous 1 dis à 
10010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta 


Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 2-4702 


Journal indépendant en politique et 
entièrement consacré 


Directeur: R.P. Jean Patoine, omi. 
Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, om. 


PRIX DE L’ABONNEMENT 
$3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois: 
Etats-Unis et Europe: $4.50 par an, 
Organe officiel des Associations françaises 
d’Alberta et de Colombie. He 


Autorisé comme envoie postal de la deuxième classe, 
Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant. 


MERCREDI LE 16 JUIN 1965 


la cause religieuse et nationale. 


Dieu nous parle: 


Dieu nous a donné la vie éternelle et 
cette vie est dans son Fils. (I Jn 5, 11) 


. Ne rendez pas mal pour mal, insulte pour 
insulte, Bénissez, au contraire, car c’est à 
cela que vous avez été appelés, afin d’hé- 
riter la bénédiction. (TI Pierre3, 9) 


Pour l'amour du Seigneur, soyez sou- 
Hs à toute autorité humaine. (I Pierre 2, 


(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE 
CATHOLIQUE DE LA BIBLE.) 


LA SURVIVANCE 


LPRACE: 


I] y a environ cent vingt-cinq millions 
de francophones dans le monde. Le 
français est la langue naturelle ou offi- 
cielle de trente pays. Plus d’un tiers 
des délégations de l’Assemblée des Na- 
tions Unies lemploient régulièrement. 
Il est donc nécessaire que soit assurée 
J'unité de notre langue, et que tous les 
francophones -usent du même langage, 
d’un français qui ne se dégrade pas 
dans son vocabulaire, dans sa syntaxe, 
dans sa prononciation, selon les usages 
des divers pays où il est parlé et les 
influences locales qu’il subit, Ce fran- 
çais universel doit être pur et correct. 

Or, justement on constate qu’aujour- 
d’hui la langue française est partout 
menacée. Trop de personnes parlent 
n'importe comment, bafouillent, cher- 
chent deurs mots, ou même ne les cher- 
chent pas! Combien se contentent d’ap- 
proximations, de trucs, de choses, de 
machins, et s'égarent dans le labyrinthe 
de phrases complexes dont l’architec- 
ture est branlante! 

Depuis quelques années, des grou- 
pements divers luttent pour conjurer 
ce danger. C'est ainsi qu'en Belgique 
des milliers d'affiches illustrées ont 
été tirées, qui ont été distribuées par 
les soins des moinistères de l'Education 
nationale et de la culture, des P.T.T., 
des Communications, par les centres 
culturels du Hainaut, de Namur, et du 
Luxembourg. Ces affiches ont été ap- 
posées dans les écoles, dans les bureaux 
de poste, dans les locaux de certaines 
administrations. “Soyons fiers de bien 
parler!” proclame l’une d'elles. Des 
mots d'ordre sont publiés par les jour- 
naux et diffusés par la radio. En voici 
quelques-uns qui sont presque des max- 
imes: 


+ 


La mère des parlements La Grande- 
Bretagne marque le 700e anniversaire de 
son premier Parlement. 
tombait le 20 janvier, mais les manifes- 
tations furent remises à plus tard, à cause 
de la maladie et du décès de Sir Winston 
Churchill. Elles auront lieu le 22 juin. Le 
premier parlement fut organisé par Si- 


L'anniversaire 


mon de Montfort, fils d’un comte fran- 
çais. Ayant conduit ses barons à la vic- 
toire contre Henry IIE en 1264, il conçut 
cette forme de gouvernement quelques 
mois plus tard. On peut dire que tous les 
pays démocratiques d’aujourd’hui s’inspi- 
rent de cette forme de gouvernement. Cet- 
te photo montre le Parlement de West- 


minster situé sur le bord de la Tamise. 


Soyons fiers de bien parler 


“Notre langage donne la mesure de 
notre esprit”. “La vulgarité du lJan- 
gage n'est pas moins choquante que 
celle des manières.” “Celui. qui parle 
mal est semblable à celui qui chante 
faux, et il a moins d’excuses.” 

Ces formules sont diffusées, chaque 
jours, à la même heure, par la radio, 
et l'on peut penser que l'auditeur qui 
entend répéter: “Intéressez-vous aux 
problèmes de langage: vous verrez com- 
me ils vous enrichiront et vous passion- 
neront”, “Ce n’est pas le français qui 
doit s’avilir pour être à la portée des 
ignorants, c’est nous qui devons nous 
hausser à son niveau”, on peut penser 
que cet auditeur, si distrait soit-il, fi- 
nira par se laisser influencer et suivra 
le conseil qu’on lui donne: “Participez 
à Ja croisade internationale pour la 
sauvegarde et Ÿunité de la langue 
françaisel” 

Et s’il était besoin de dégager une 
philosophie de la lutte pour le français 
universel, qu'on mène un peu partout 
dans le monde, nous pourions la trouver 
dans ces lignes extraites d'un article 
de M. Marcel Thiry secrétaire perpé- 
tuel de l’Académie royale belge de 
langue et de littérature françaises: “Le 
bon langage est une condition de l’en- 
tente des hommes. Arrivés à un cer- 
tain stade de exactitude dans lex- 
pression il est rare que les humains ne 
puissent pas trouver un terrain d’accord, 
parce qu’ils se comprennent alors tota- 
lement et que, dans leurs totalités res- 
pectives, il est bien exceptionnel que 
n'existent pas certains sentiments, cer- 
tains espoirs qui leur sont communs”. 
(Extrait de la revue mensuelle VIE 
ET LANGAGE, Larousse éditeur, Pa- 
ris). 


Chez Notre-Dame du Cap, notre Madone nationale 


Plusieurs nationalités, UNE 
seule madone 


Le pèlerinage des Néo-Canadiens au 
Sanctuaire de Notre-Dame du Cap est 
devenu une tradition chez nous. Ce 
jour-là, un grand nombre de pèlerins 
représentant une trentaine de nations 
d'Europe et d’ailleurs, sont heureux de 
venir visiter la Madone Canadienne. 
Chez eux, ils ont laissé une madone 
bien-aimée, qu'ils visitaient avec plai- 
sir, à qui s’adressaient leurs prières et 
leur piété filiale. Souvent forcés de 
quitter leur pays, ils aiment toutes les 
coutumes qui leur rappellent leur pays 
d'origne, Comme ils aimaierit leur Ma- 
done nationale, ils aiment prir Notre- 
Dame du Cap. Ils sont heureux de se 
rencontrer sur les terrains du Sanctu- 
aire ‘pour parler avec des concitoyens, 
des voisins, ou des canadiens, parler 


EN VENTE“CHEZ 


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de leur pays, de leurs pèlerinages, de 
Ja foule qui s’y rencontrait, certain jour. 

Au Cap soudain placé au milieu de 
cette société des nations, entendant S. 
Exec. Mgr G.-L. Pelletier parler leur 
langue, apercevant leur costume na- 
tional, leur drapeau, leur écusson, ils 
se croient chez eux, admirant Notre- 
Dame du Canada, et se sentent émus 
en priant et en songeant aux pèlerinages 
d'autrefois, aux prières ferventes de 
leur jeunesse heureuse, Et regardant 
la Vierge très douce qui laisse tomber 
un regard bienveillant vers eux et leur 
tend les mains, ils croient se retrouver 
ra Jeur pays, au milieu de leurs amis et 
de leurs parents. 

Venez Néo-Canadiens, protégés de la 
Vierge Marie, venez prier ensemble, 
assister à une grande démonstration de 


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Psychologie féminine et vie religieuse 


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Les principaux traits caractéristiques de la psychologie 
de la femme sont étudiés de façon optimiste et constructive, 
et ceci en regard de la vocation religieuse. 

Un excellent volume pour toute personne soucieuse d’ap- 
porter plus de compréhension dans leurs rapports avec les 
femme dans toutes les sphères de la société. 


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- foi populaire en l'honneur de votre ma- 


done nationale, et de cette seconde 


mère que vous retrouvez au Sanctuaire 
du Cap. Invitez vos amis à cette fête de 
famille, à prier dans ce temple magni- 
fique qu'est notre basilique nouvelle- 
ment dédiée à Notre-Dame du T.S. Ro- 
saire. Venez en foule, le dimanche 11 
juillet assister au pèlerinages des 
Néo-Canadiens, mêlés à une foule de 
Canadiens. Votre pèlernage sera sous 
la présidence de S. Exc. Mgr Georges- 
Léon Pelletier, évêque de Trois-Rivi- 
ères que vous entendrez parler en vo- 
tre langue. Un pèlerinage a été orga- 
nisé pour vous, avec un programme spé- 


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à nnan - 
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1 


Mercredi le 16 juin 1965 


a ——_—_————— 


36 sénateurs 


ont un an 
pour se décider 


Ottawa — D'ici un an, 36 <énateurs 
devront décider s’il vont abanduzner Jes 
émoluments annuels de $15.0410 ow’il 
devraient recevoir pusqu'à let mort 
pour se contenter d’une pensic:, anny. 
elle de $8,000 ou s'ils demeureront à 
vie membres de la Chambre Hiute, 


Un projet de mise à la retraite des 
sénateurs est devenu loi mercredi der. 
nier, lorsqu'il à reçu la sanctien roya. 
le. Le bill accorde un an aux sénateurs 
pour décider de leur sort. Ils peu- 
vent prendre leur retraite à %5 ans « 
36 d’entre eux sont actuellement eligi. 


bles. 


Un point important susceptible d'agir 
sur leur décision est que leurs honori. 
res de $15,000 ne sont suivis d'aucune 
pension à leurs veuves, s'ils viennent 
à mourir, Acceptant par contre la re. 
traite et $8,000 par an, leurs veuves 
recevront un tiers de cette pension, 


Le sénateur Wallace McCutcheo: à 
qualifié ce détail de chantage. La lutte 
autour de ce bill-a par ailleurs été plus 


- violente à la Chambre des Communes 


qu’au Sénat même. Le chef de lopno- 
sition, M. John Diefenbaker. craint, 
peut-être avec raison, qu'advenant la 
retraite des 36 sénateurs éligibles, le 
premier ministre, M. Lester Pearson, 
désignera des hommes de son choix 
pour les remplacer. 


Déjà un sénateur albertain a annon- 
cé sa retraite. 


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5013-3rd Ave. Edson, Tél. 723-4097 


Dr 


La! 


È 


Mercredi le 16 juin 1965 


19 


— Pbilippel Philippel 

L'intéressé sentit la main d’Alex- 
andre qui tâtonnant dans l'obscurité 
agrippait son bras. 

— Oui, mon vieux. Tu sais que 
nous sommes en mauvaise passe. Diane, 
ta jument, est tombé dans le précipice. 

Alexandre devait le savoir et il ne 
lui apprenait pas grand-chose, La main 
du cadet de Valone lui enserra le 
poignet avec force, puis il entendit un 
conseil impératif, 

— Ne bouge pas ou tu vas en faire 
autant, nous sommes au bord du ravin. 

Par un providentiel hasard ils a- 
vaient frôlé un mélèze lors de leur 
chute et d’un suprême effort Alexan- 
dre avait pu s'y agripper. Leur si- 
tuation restait précaire, peut-être n’a- 
vaient-ils obtenu qu’un sursis. 

— Tu n'es pas blessé, au moins, 
s'inquiéta encore le jeune Valone. 

— Non, je me trouve même bien. 
Je suis enfin allongé alors que j'étais 
si fatigué. 

Alexandre se demandait ce qu’Olivier 
et Benoît attendaient pour venir à 
leur secours? Seuls ils ne pouvaient 
rien tenter. Le passeur fermant la 
marche ils n'avaient pu manquer de 
s'apercevoir de l'accident. Avaient-ils 
déjà perdu tout espoir? Ne s’étaient-ils 
pas rendu compte que la glissade fa- 
tale avait été évitée? Alexandre com- 
mençait à Je croire lorsqu'il entrevit la 
lumière de la lanterne dans les bois 
au-dessous desquels ils se trouvaient. 
Olivier et Benoît, ou l’un des deux, 
l'autre étant sans doute resté près de 
Christophe, descendaient à leur ren- 
contre en s’aidant des excellentes prises 
que constituaient chaque arbre. Bien- 
tôt, anxieuse, la voix d'Olivier parvint 
jusqu’à eux. 

— Etes-vous Jà? 

Alexandre releva la tête pour ré- 
pondre. Il tenta de guider son frère 
au son. Après bien des tentatives et 
des pertes de temps infructueuses, l’ap- 
pel d'Olivier résonna tout proche. 

— Nous sommes ici... à ta gauche. 

Le faisceau de la lanterne tomba 
sur eux. Voyant leur fâcheuse position 
Olivier ne dit rien, il jeta d’abord une 
corde à son frère. 

— Accroche-toi, Je prends une prise. 
Passe la corde sous les épaules de 
Philippe. 

Alexandre obéit point par point. L’o- 
pération n’était pas simple, surtout 
que le froid rendait les doigts gourds 
et malhabiles. Puis comme si tout cela 
ne suffisait pas, un nouvel élément vint 
se greffer sur leur angoisse. Le vent 
se leva. Le vent glacé de la nuit, le 
vent d’Est, et avec lui montèrent de la 
vallée Îes aboiements des chiens, des 
cris de meute, un brouhaha de troupe 
en campagne. Les hussards se rappro- 
chaient inexorablement. 

— Es-tu prêt, demanda encore Oli- 
vier? Je vais vous hisser. 

Alexandre se retrouva bientôt fla- 
geolant sur ses jambes. L'émotion avait 
été trop forte; quant à Philippe s'étant 
moins rendu compte de ce qui lui arri- 
vait son état n’en avait pas été atteint. 
Mètre par mètre ils progressèrent dans 
le bois. Lorsqu'ils rejoignirent enfint les 
chevaux, Benoît après avoir congratulé 
les rescapés annonça que Christophe 
flanchait. 11 était malade à en perdre 
tripes et bovaux. 

° 


Le passager de la nuit 


—_ ROMAN DE J.-P, BENOIT 


— Rendons-nous, suggéra le passeur. 
Nous aurons fait tout ce qui était en 
notre pouvoir mais — il désignait le 


roi très pâle qui, descendu de cheval, * 


semblait avoir mal à tenir debout — 
il ne supportera pas le passage de la 
chaîne. 

Une nouvelle fois le vent porta les 
aboiements des chiens. La tentation 
était grande. Que risquaient-ils en a- 
bandonnant? Quelques années de prison 
la confiscation .de leurs biens. Tout 
cela n’était rien, rien en comparaison 
du cauchemar présent, Mais Alexandre 
revit la figure de Sénart, il revit Je 
visage tuméfié de Philippe. et alors 
tout son être se révolta. 

— En selle, jeta-t-il! Il ny a pas 
une seconde à perdre. Se rendre! 1l 
nen est pas question! 

Is se remirent donc en route. Par 
chance il leur restait encore trois che- 
vaux, mais ceux-ci, lourdement char- 
gés, n’avançaient pas bien vite dans 
la neige, d'autant plus que leurs ca- 
valiers, mesurant l'effort que les bêtes 
avaient encore à fournir, n’osaient trop 
leur demander. 


Ils s’'engagèrent sur un vaste plateau 
où nul obstacle n’arrêtait le vent. S'ils 
faisaient halte en cet endroit ils ne 
pourraient plus jamais repartir. Le froid 
les tiendrait prisonniers jusqu’à la fin. 
Toutes les couvertures avaient été dé- 
ployées; hommes et bêtes s’en étaient 
enveloppés. Ils devaient ressembler à 
quelques-unes de ces tribus primitives 
d'Indiens patagons qu'un Valonc avait 
visité dans la pampa sud-américaine 
un demi-siècle auparavant. Ici la Cor- 
dillière des Andes avait pour nom les 
Alpes, les Indiens étaient un curieux 
mélange d’éclopés et de malades. Cette 
image défiait les siècles, c'était la fuite 
des hébreux dans le désert, c'était l’ex- 
ode devant les Huns, c'était le déses- 
poir face aux Vandales, c'était aussi, 
songeait tristement Alexandre, la loi 
du plus fort, 


Les heures passèrent. Au fur et à 
mesure qu'elles s’écoulaient la situation 
ne s’améliorait guêre. I fallut interrom- 
pre la marche à plusieurs reprises pour 
Christophe qui ne parvenait pas à gar- 
der ce qu’on lui faisait avaler pratique- 
ment de force. Aucun secours n'était 
à attendre avant trente-six heures, et 
Alexandre commençait à trembler d’in- 
quiétude. S'il avait été trop préten- 
tieux? Si par sa faute Louis XVII de- 
vait succomber dans ces montagnes, il 
ne se le pardonnerait jamais. Olivier 
vint se placer à côté de son frère. 

— L'aube ne va pas tarder. Si nous 
sommes en vue des soldats ce sera la 
fin. 

— Les chiens se taisent depuis un 
Jong moment, peut-être ont-ils perdu 
les traces, espéra Alexandre. 

— Non, tout à l'heure je suis resté 
en arrière pour m'en rendre compte 
et très vite j'ai entendu des voix... Ils 
nous talonnent, sans doute les chiens 
sont-ils fatigués. 

— Que vas-tu faire? sinquiétat A- 
Jlexandre. 

L’adolescent tout en parlant serra le 
fût de sa carabine et porta la main à 
sa cartouchière. 

— Non, pas ça, le calma Olivier. Ce- 
la ne servirait à rien. Toute défense 
est inutile, et puis, je ne tirerai pas sur 
des hussards. Pas sur des Français. 
Même s'ils n‘ont pas les mêmes opinions 

, 


Encore trop de taudis au Canada 


Winnipeg. — Le ministre de la ci- 
toyenneté et de immigration, M. Jack 
Nicholson a déclaré “qu’il y a encore 
beaucoup trop de Canadiens qui oc- 
cupent des logements insalubres et en- 
combrés”. 

Il a déclaré que trois maisons sur 
10 ont plus de 40 ans d'existence et 
que plus de cinq pour cent d’entre elles 
ont besoin de réparations considérables. 

Adressant la parole lors d’un collo- 
que sur la planification, Ja rénovation 
et l'habitation, le ministre a déclaré 
qu'au cours des 10 dernières années, 
“la situation en matière d'habitation 
s'était grandement améliorée au Cana- 
da grâce surtout à l’application de la 
loi nationale sur lhabitation’. 

Cependant il croit qu'il y a encore 
beaucoup à faire. 

“En 16 ans, nous avons approuvé la 
mise en chantier de seulement 12,700 
habitations, soit un maigre 0.7 pour cent 
du nombre total des habitations cana- 
diennes. Seulement sept sur 1,000 des 


— M, Jack Nicholson 


immeubles construits durant cette pé- 
riode étaient destinés à l'habitation.” 

Près de 250,000 familles canadiennes 
sont encore obligées de partager leur 
logement avec d’autres. 

‘Près de un cinquième de nos habi- 
tations sont dépourvues de salle de 
bains. Quinze pour cent sont privées 
d’un accessoire aussi simple et essentiel 
qu'un cabinet d’aisances. 

“Au milieu de cette grande prospé- 
rité dont jouit le Canada durant le 
20e siècle, personne ne devrait être 
obligé d’habiter une maison de troi- 
sième ordre et dans un environnement 
de seconde classe dans un pays de 
premier rang.” 

“On ne peut s'attendre qu'une muni- 
cipalité, aux prises avec le problème 
des taudis et celui de la pauvreté puis- 
se se trouver dans une position avanta- 
geuse pour attirer de nouvelles indus- 
tries, créer de nouveaux emplois et pro- 
mettre de brillantes perspectives”. 


LA SURVIVANCE 


Les pays en voie de développement 


— problèmes de croissance — 


Selon le numéro courant de la Revue 
Mensuelle de la Banque de Nouvelle- 
Ecosse, la condition dans laquelle se 


trouvent actuellement les pays en voie : 


de développement pose un problème 
crucial au monde d'aujourd'hui, Au 
cours des deux dernières décades, on a 
manifesté une attention marquée en- 
vers ces pays et des efforts sans pré- 
cédents ont été faits pour pallier à 
leurs difficultés; malgré cela, l’urgence 
du problème ne fait qu'augmenter et 
les attentes et aspirations croissantes 
de ces pays sont devenues une force 
majeure dans J'évolution économique 
mondiale. 

Si on jete un regard en arrière sur les 
événements des quinze dernières an- 
nées, l'expansion vigoureuse de l’éco- 
nomie mondiale nous y apparaît com- 
me l’une des caractéristiques dominan- 
tes. Pendant cette période, les pays dé- 
veloppés, en particulier, ont enregis- 
trer une avance qui n’a subi que de 
très légers reculs. Résultat: le climat 
économique mondial s’est avéré géné- 
ralement favorable. Les économies des 
pays en voic de développement, comme 
groupe, ont aussi progressé, quoiqu’en 
termes des besoins de ces pays, et 
particulièrement si l’on tient compte 
des accroissements de population, ces 
progrès ne peuvent en aucune façon 


que moi. 


— Mais ce sont eux qui ont tué le 
roi. 

— Cela ne fait rien. Tu ne tireras 
pas. 


— Bon... 

—Et toi, Philippe, comment te sens- 
tu demanda encore Olivier? 

Mais Philippe ne répondit pas. Il 
s'était endormi. 

Peu de temps avant l'aurore un coup 
de feu troubla le calme pesant de la 
montagne. Ne sachant d’où il venait, 
Olivier fit abandonner le terrain décou- 
vert pour gagner l'abri de la moraine 
en bordure du glacier. Cette zone pré- 
sentait de graves dangers d’avalanches, 
mais il n’y avait pas le choix, c'était 
cela ou la capture immédiate. 

1 faisait beau. Le ciel était d’azur. 
D'ici quelques heures le soleil ferait 
profiter les hommes et les choses de 
ses bienfaisants rayons et pourtant Aly- 
lexandre ne s'était jamais senti aussi 
triste. Il luttait contre le sommeil pour 
guider son cheval entre les séracs à 
l'équilibre instable, il combattait con- 
tre le froid qui lengourdissait, mais 
surtout il se refusait à admettre qu'il 
avait eu tort de poursuivre et ce, au mo- 
ment même ou tout allait laccabler. 

En effet, cette fois-ci ce fut une vé- 
ritable salve d'artillerie qui les fit se 
retourner, En brodure du glacier une 
section complète de hussards s'était 
rassemblée n’osant s'aventurer plus a- 
vant. Ils retenaient leurs chiens. 

— Rendez-vous! 

Olivier ne répondit pas et poursuivit 
sa route. Une balle ricocha sur une pa- 
roi de glace à quelques mêtres de lui. 

— Pied à terre Cachons-nous der- 
rière ces blocs. Ils craignent de venir 
jusque-là. Profitons-en. 

C'était quelque minutes à gagner. 
Un lieutenant donnait déjà l’ordre de 
monter à l'assaut de leur refuge. Les 
hussards armes en main s’engagèrent 
avec prudence sur le glacier. Alexandre 
observait son frère à côté de lui. Très 
pâle il envisageait cependant la situation 
avec sang-froid. Comme moins de cent 
mêtres les séparaient maintenant de 
leurs poursuivants, Olivier de Valone 
sortit de sa cache, il se dressa sur une 
moraine, voulant parler il leva un bras. 
Une détonation déchira l'air see du 
petit matin. 

Le hussard avait manqué son but, 
mais quelque part sur le glacier un 
petit bloc d’une once à peine se déta- 
cha, il entraîna un peu de neige pou- 
dreuse… puis un grondement se fit en- 
tendre. Son intensité alla en croissant 
et ce bruit devint un véritable tonnerre 
se répercutant à tous les échos. Le 
ciel et la terre tremblèrent. Sous les 
yeux horrifiés des fugitifs leurs pour- 
suivants furent disloqués, balayés par 
le torrent de neige. La montagne 
gronda longtemps, incapable d’assou- 
vir sa folie sanguinaire, incapable de 
retrouver son harmonie et son calme 
qu'avait rompu le zèle d’un jeune sol- 
dat, Un nuage se forma qui déroba le 
soleil, qui donna une couleur de deuil 
à ja vallée. 

Nul ne disait mot. Christophe les 
yeux fiévreux tremplait plus que jamais. 
Philippe semblait absent. Olivier sur 
la moraine n’avait pas bougé... 

(à suivre) . 


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dans le lever des poids.) 


être qualifiés d’adéquats. Cependant 
des progrès significatifs ont été enre- 
gistrés dans la mise en place des é- 
léments qui permettront le développe- 
ment économique futur. 

Au cours du processus de modernisa- 
tion économique, note la Revue, les 
pays en voie de développement font fa- 
ce à des problèmes formidables qui 
vont bien au-delà de ceux de nature 
strictement économique. En effet, le 
cadre social dans lequel se déroule lac- 
tivité économique exerce une nette 
influence sur de processus de crois- 
sance, Les mesures prises pour haus- 
ser de niveau de connaissance et de spé- 
cialisation technique de la population, 
pour relever le niveau technologique 
généralement bas, et pour effectuer des 
changements profonds tant sur Je plan 
social qu'institutionnel sont parties in- 
tégrantes des programmes de dévelop- 
pement économique. 

La plus importante caractéristique 
économique de ces pays est probable- 
ment l'insuffisance relative de l'épargne 
et de l'investissement, insuffisance qui 
n’est que partiellement compensée par 
l'entrée de capitaux étrangers privés et 
officiels. Il est clair que si l’on veut 
atteindre de plus hauts taux de crois- 
sance, le transfert des ressources des 
pays plus fortunés aux pays qui le sont 
moins devra continuer ct même s’accroi- 
tre. En même temps, il est important 
qu'à mesure que le revenu réel aug- 
mente dans les pays en voie de dévelop- 
pement, il y ait aussi nn accroissement 
du taux de l'épargne domestique, 

Il est à noter que la position de la 


‘ balance des payments des pays moins 


développés joue un rôle clé dans la sa- 
tisfaction des besoins humains, sociaux 
et économiques au cours de la crois- 
sance. À mesure que les programmes 
de développement s'intensifient, ils 
créent inévitablement un accroissement 
significatif de la demande d’importa- 
tion, particulièrement des biens de ca- 
pitaux. Il faut donc assurer l’augmen- 
tation et des gains provenant des expor- 
tations et de l'entrée des capitaux é- 
trangers si on veut satisfaire aux pro- 
grammes de développement. Les be- 
soins de biens d'importation peuvent 
quelquefois être accrus sensiblement 
par suite de récoltes réduites, comme 
cela s’est produit aux Indes au cours des 
deux ou trois dernières années. Plus 
généralement, cependant, les problè- 
mes proviennent surtout d'une crois- 
sance inadéquate des exportations ou 
de fluctuations dans les gains d’expor- 
tation résultant de la dépendance de 
ces pays à un nombre limité de matiè- 
res premières dont Île prix peuvent 
varier sensiblement. 

Ces problèmes ont été partiellement 
réglés par un plus grand afflux de dons 
et prêts officiels. Pour faire face aux 
difficultés créées par les fluctuations 
en courte période des gains d’exporta- 
tion, des moyens additionnels de finan- 
cement compensatoire ont été établis, 
principalement par l’entremise du Fonds 
Monétaire International. Une consé- 
quence presqu'inévitable de l‘augmen- 
tation de capitaux étrangers, cependant, 
s’est manifestée par un accroissement 
marqué de la dette extérieure des pays 
moins développés et par une élévation 
rapide des payments sur le service de 
la dette à l'étranger. 

Les difficultés que rencontrent les 
pays en voie de développement dans 
la sphère commerciale ont, depuis un 
certain temps déjà, constitué l’objet 


AN 


“Un jour le diable vint sur terre, 


Salut à vous, frères humains! 


J'ai réussi à convaincre les messieurs 
de la revue “La Survivance”, de me 
laisser au moins un p'tit coin pour jâser 
avec vous! Toutefois, j'ai encore un 
peu peur . .. Je ne sais pas sur quelle 
page on va publier mes lettres. Entre 
deux photos de “curés”? À côté d'une 
histoire d’ordination ou de missionnai- 
re? J'ai peur, et çà me brûle, encore 
plus que le feu de mon cher enfer! 


Enfin, c'est tout de même mieux que 
rien . . . Il y a au moins Normand 
Fontaine, qui m'a fait un brillant petit 
dessin; pour une fois, il aura cédé à 
la demande du diable publiquement fl! 

Durant les semaines qui vont suivre, 
j'aurai à vous parler de plusieurs sujets 
intéressants, pour vous et pour moi. 
Ce sera un passe-temps diablement 
pourrais dire aussi “hobby”; car mon 
vrai travail, c’est de surveiller les in- 
térêts de notre Grand Prince et de lui 
en faire le rapport régulièrement. 

Il faut que je vous dise combien 
je suis fier de beaucoup d’entre vous! 
C’est très encourageant pour moi, pOur 
notre Grand Prince, et pour notre 
grande causel Enfin, mes confrères 
bien aimés, vous avez compris! Il ne 
nous reste plus qu'à constater Oui, 
Vous avez enfin compris! Le cinéma, 
vous lemployez pour propager NOTRE 
enseignement! La science, vous l'em- 
ployer pour NOTRE. causel La litté- 
rature, pour faire connaître NOS idées! 
Surtout, vous avez su employer TOU- 
TES LES METHODES MODERNES 
ET CONVAINCANTES ! ! ! Quand 
je pense à nos pauvres diables du temps 
du Curé d’Ars! Il leur fallait, pour 
“gagner” des âmes, traîner des chaînes, 
faire des bruits d'enfer, hurler pour 
faire dresser les cheveux sur la tête, etc 
etcl Comme si l'on pouvait convain- 


Rare approbation.— C’est le pro- 
pre de l'opposition de s'opposer, 
mais il arrive que lopposition 
dit oui. C’est le cas de M. Diefen- 
baker qui endosse la politique du 
Canada au sujet du Vietnam; il 
croit sincèrement, comme Paul 
Martin, que les sud-victnamiens 
sont vraiment victimes d'une a- 
gression chinoise. 


CR 
Pourquoi copier 
les occidentales ? 


Blantyre, Malawa —- “Les jeunes 
femmes noires qui aiment porter la jupe 
courte, du rouge à lèvres et du poli à 
ongles peuvent peut-être se faire re- 
garder de travers, mais elles ont quand 
même le droit d’être protégées” a dé- 
claré Aleke Banda, secrétaire général 
du parti du Congrès. 

Un leader féminin, Margaret Mlanga 
déclarait récemment que les jeunes 
filles de Malawa étaient assez belles 
pour pouvoir se passer des modes oc- 
cidentales. 

“A Ja suite de cette déclaration”, à 
révélé Banda “certaines personnes se 
prétendant du parti, ont molesté des 
jeunes femmes ainsi vêtues et déchiré 
leur robe.” 


d’études et attiré une attention grandis- 
sante. La Conférence sur le Commerce 
et le Développement tenue l'an dernier 
par les Nations-Unies a porté son at- 
tention sur cette question et sur les 
rapports de ces pays eux-mêmes ten- 
tant de cerner les moyens d’améliôrer 
leur position. Certes, il faudra modi- 
fier les plus extrèmes de ces exposés 
mais il est aussi nécessaire d'obtenir 
une réponse concertée et beaucoup 
plus forte de la part des pays dévelop- 
pés. La situation spéciale des pays en 
voie de développement a été reconnue 
par l'Accord Général sur les Tarifs 
Douaniers et le Commerce (GATT) 
et des efforts sont faits pour matériali- 
ser cette reconnaissance dans le cadre 
même des négociations de GATT. 

La Revue conclue en disant que la 
demande de nouveaux arangements 
commerciaux faite par les pays en voie 
de développement ne peut être igno- 
rée. Quoiqu’on ait fait beaucoup dans 
les cadres de GATT pour établir un 
code du commerce international qui 
puisse bénéficier à tous les pays, il est 
maintenant nécessaire de diriger les 
efforts dans un sens qui tienne compte 
de pressions souvent justifiables des 
pays moins développés taut en évitant 
de débalancer leurs propres économies 
ou Ja structure de commerce interna- 
tional. 


. pour surveiller ses intérêts . . » (Jacques Brel) 


cre quelqu'un à une cause, par la peur! 
(A propos, le vieux curé d’Ars; il s'est 
vendu à lInfâme, évidemment . . . 
mais au fond, on ne de voulait pas en 
enfer quand même; il était laid et mai- 
gre comme une carcasse de martyr [D 

Donc, la semaine prochaine, “we will 
really get down to business”. Je parle 
en anglais, parce que c’est dans cette 
langue que nous avons le plus de 
chance de faire du beau travail sur la 
terre, nous de l'enfer! Et je constate 
avec un vif plaisir que beaucoup de 
“canayens-franssas”, ne parlent plus 
que l'anglais. Ils ont compris que pour 
avoir du “fonne” dans la vie, il n’é- 
tait plus nécessaire de faire autre cho- 
se que de parler l'anglais! 

En vous quittant, je vous laisse un 
petit mot d’ordrel Et je n’ai pas copié 
le Père Desmarais! ! Voici mon petit 
mot de la fin: 

“L'essenfer, c’est l’enferl ” 

Le mot “essentiel”, n'existe pas dans 
le dictionnaire de l'enfer. La partie fi- 
nale de ce mot-là, nous fait trop pen- 
ser au paradis, et c’est une place que 
je ne recommande à personne ! ! Tu 
n'y a que les “curés d'Ars” qui y vont! 
Alors, mes chers confrères humains, 
n'oubliez jamais que . . . L'ESSENFER, 
CEST L'ENFER ! ! l” 

É Infermalement vôtre, 
Satan-Nick 


P.S.. 

Jai appris dernièrement, que dans 
deux écoles canadiennes-françaises à 
Edmonton, on n’enseignera plus le 
français aux grades 7-8-9! C’est juste- 
ment l'âge où les jeunes “teen-agers” 
comprennent que le “franssa” est dé- 


modél Bravo! Bravol CA VAI CA VA 


CA VA...... 


Propos féminin 


Page ä 


Mme Joseph Kennedy parle de 
sa fille, une arriérée mentale 


Palm Beach, Floride — Mme Joseph 
P. Kennedy, paraissant jeune en dépit 
de ses 75 ans, a confié l’une des nom- 
breuses peines qui ont marqué sa vie. 
Elle a parlé de sa fille Rosemary, ar- 
riérée mentale, dont l'existence même 
a amélioré le sort de ces êtres oubliés, 
en attirant l'attention sur eux. 

C'est le matin, dans la bibliothèque 
de son mari, l’ancien ambassadeur des 
Etats-Unis en Grande-Bretagne, que 
Mme Rose Kennedy a accordé son en- 
trevue, parmi des nombreuses photo- 
graphies murales de ses enfants ct 
petits enfants, dont: celle de l'ancien 
président John F. Kennedy. 

Rosemary ne devait pas participer à 
la vie de famille exubérante des Ken- 
nedy qu'illustrent ces photos. 

“Habituellement, nous n’en parlons 
pas,” a commencé Mme Kennedy. 

Toutefois, de fait pour la famille 
Kennedy, de n'avoir pas gardé complè- 
tement de silence à son sujet a joué un 
rôle important dans le progrès des hô- 
pitaux, des institutions et des recherches 
concemant au moins quelques-uns des 
G,000,000 d'arriérés mentaux des Etats- 
Unis. 

La vic de Rosemary 

Rosemarv, qui a maintenant 46 ans, 
a été la première fille et le troisième 
enfant de Joseph Patrick et de Rose 
Kennedy. Ses frères ainés, Joseph et 
John, de même qu’une de ses soeurs 
cadettes, Kathleen, sont morts. 

“Rosemary faisait partie d’une gran- 
de famille, alors elle courait, jouait et 
semblait heureuse ct nous n’avons rien 
remarqué d’anormal au début,” décla- 
re Mme Kennedy. “Oh, celle semblait 
un peu lente par moment, mais il y a 
toujours habituellement un enfant dans 
une grande famille qui se développe un 


peu moins rapidement que les autres.” 

Mais, à mesure que la jolie petite 
blonde grandissait, Mme Kennedy com- 
mença à réaliser que quelque chose ne 
tournait pas rond. 

“J'ai pensé, a poursuivi Mme Ken- 
nedy, que, si je pouvais lui donner une 
certaine culture, un certain fini — jus- 
te assez pour connaître Bach et Leo- 
nard de Vinci, et tout autre savant qui 
pourrait faire partie de sa vie — elle 
pourrait s'arranger assez bien dans la 
vie.” 

“Puis alors qu'elle vicillissait encore 
plus, cela devint encore plus difficile 
C'est toujours plus difficile pour les 
parents, vous savez.” 

“La question des privilèges était é- 
galement un problème: pourquoi ne 
pouvaîit-elle aller en bâteau toute seu- 
Je, alors que ses frères et ses soeurs 
lc pouvaient? ]1 y avait certains conflits 
dans la famille, choses qu’elle ne pou- 
vait comprendre. 

Eventuellement, il devint évident 
qu’elle se sentait plus confortable, qu’el- 
le était beaucoup plus heureuse avec 
des jeunes comme elle, et nous l'a- 
vons confiée à cette maison catholi- 
que.” 

La famille Kennedy pouvait se per- 
mettre d'obtenir de l’aide spécialisée et 
les soins des institutions Mme Ken- 
nedy a toujours été consciente de cette 
situation. 

+ e 


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Page a 


Falher fête ; 


les noces de diamant 
de M. et Mme Louis Labbe 


Il y a dans la vie, des jours qui 
surpassent en beauté et en joie tous 


ceux qui les ont précédés. Pour M. et. 


Mme Louis Labbé, dimanche, le trente 
mai, fut une des plus belles journées 
de leur vie, alors qu’ils célébraient 
leur soixantième anniversaire de ma- 
triage. 

Malgré le temps pluvieux, nos chers 
jubilaires se rendirent en l’église Ste- 
Anne pour renouveler leurs promesses 
de mariage. Une messe diacre sous-dia- 
cre fut célébrée par le Père Dubé, 
assisté des Pères Campagna et Bu- 
geaud, à quatre heures de l’après-midi. 
Le Père Bugeaud prononça l’homélie. 
Quatre petits-fils André, Raymond, Ar- 
thur et Roger Labbé servaient au 
choeur. Les chorales scolaire et parois- 
siale exécutèrent, avec le savoir faire 
qu’on leur connaît, des cantiques ma- 
gnifiques, sous l’habile direction de 


Soeur Marie Jean-de-Rome, e.s.ce., et 


du Révérend Père Guy Goyette, o.m.i. 
La messe terminée, la famille se 
rendit à la salle paroissiale pour le 
banquet. Entre temps, le photographe 
de Mardon Studio photographiait dif- 
férents groupes. Vers la fin du repas, un 
des petits-fils, André lut une adresse 
à nos chers jubilaires. I leur rappela 
le souvenir de leur mariage, le 30 mai, 
1905 en l'Eglise de St-Philémon et 
leur départ de Whitinsville le 12 mai, 
1913. I1 évoqua, brièvement les mo- 
ments difficiles, les plus dures épreuves 
et Jes sacrifices qu’ils durent faire 
pour installer leurs enfants dans un 
entourage français et catholique. Il ter- 
minait en leur présentant les meilleurs 
voeux de tous leurs enfants réunis. Un 
délicat bouquet de roses fut présenté 
à Madame Labbé par une petite fille, 
Simone, tandis qu’un petit fils René 
Guindon, offrit une bourse à M. Labbé. 
Nombreux furent les messages de fé- 
licitations. Mentionnons: Sa Majesté la 
Reine Elizabeth Il; le premier minis- 
tre, Lester B. Pearson; le premier mi- 
nistre de l'Alberta, E.-C. Manning; le 
Jlieutenant-gouverneur, Percy Page; 
Roy Ells, M.L.A. et Baldwin, M.P. 
La soirée se termina dans la salle 
de FArène par une réunion familiale. 
Parmi les invités de l'extérieur nous 
devons compter M. et Mme Joseph 
Beaudoin venus de Drummondville, 
Québec, ainsi que Madame Georgia 
Pape et sa fille Madame Viola Rail de 
Anaheim, Californie, M. et Mme Lu- 
cien Beaudoin, M. et Mme Réal Guin- 


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d'Edmonton. 

M. et Mme Labbé comptent sept 
enfants vivants, quarante petits en- 
fants, et douze arrière-petits-enfants. Ils 
sont parmi les rares pionniers que 
nous avons encore. 

M. et Mme Labbé tiennent à remer- 
cier très sincèrement tous ceux qui 
ont contribuer d'une façon ou d’une 
autre à faire de cette anniversaire une 
fête très mémorable. 

Doris et André Labbé. 


Les GROS édifices 
des 
communautés religieuses 


M. le Rédacteur, 


11 est une question qui intéresse vi- 
vement bien des gens, c’est celle des 
“gros” édifices que possèdent les com- 
munautés religieuses. Plusieurs les con- 
sidèrent comme un luxe et une surabon- 
dance de richesses. Cependant ceux 
qui connaissent bien la situation évi- 
tent ces jugements injustes et dénués 
de fondement. 

La plupart des “gros” édifices ap- 
partenant à des communautés religieu- 
ses sont destinés à des oeuvres d’éduca- 
tion, à des services hospitaliers, etc. 
Ainsi, la plus grande partie de ces édi- 
fices est occupés par des élèves, des 
malades, des vieillards. Quant aux 
membres des communautés religieuses, 
ils occupent habituellement les parties 
des édifices qui sont les plus vieilles 
et les moins pourvues de commodités. 


Par exemple, on ignore généralement 
qu’il y a encore beaucoup de Religieu- 
ses qui n’ont pas de chambre person- 
nelle, et qui doivent coucher dans de 
grands dortoirs, comme des petites 
filles de couvent. Et il n’y a pas long- 
temps que l'on a commencé à aména- 
ger des chambres individuelles. Qu’on 
songe, par exemple, à des Religieuses 
infirmières qui passent plusieurs heu- 
res épuisantes par jour auprès des ma- 
lades, ou à des éducatrices qui font de 
même auprès des enfants, et qui n’ont 
que de grandes salles communes en 
partage, le soir, la nuit, les jours de 
congé: jamais un endroit retiré où elles 
peuvent prendre un peu de détente. 

On semble s’imaginer parfois, plus 
ou moins consciemment, que les Re- 
ligieuses ne peuvent pas être fatiguées, 
malades ou épuisées. Etant aumônier de 
Religieuses depuis de très nombreuses 
années, combien de fois j'ai rencontré, 
par exemple, des Soeurs infirmières ou 
affectées à d’autres tâches, qui pre- 
naient leurs premières vacances réelles, 
après vingt ou trente ans de vie reli- 
gieuse, et cela parce que leur santé é- 
tait démolie et qu’elles ne pouvaient 
plus “tenir le coup” . .. 

On peut considérer aussi le cas des 
Maisons-Mères, qui sont aussi de “gros” 
édifices. Mais il faut savoir que dans 
ces maisons vivent ensemble, et souvent 
à l’étroit, des centaines de Religieuses: 
ce qui exige nécessairement beau- 
coup d'espace. Il y a notamment dans 


ces maisons des centaines de Religi- 


euses malades, qui se sont ruinées à Ja 
tâche, et aussi les anciennes: et toutes 
méritent bien qu’on en prenne soin a- 
vec charité. 

Quand donc on comprend le but et 
l'utilité des “gros” édifices que pos- 
sèdent les communautés réligieuses, on 
n’a plus d'idées malveillantes à l'égard 
de ces dernières; et l’on reconnaît qu’el- 
les font leur possible pour être au ser- 
vice de tous . . . et finalement de 
Dieul ... 


Ovila Melançon, c.s.c. 
Ste-Adèle-en-Haut, Qué. 
. e 
—Ce qu'il faut à l'Eglise ,ce ne sont 
pas des travaux ou des inventions; c’est 
de la sainteté et de l'amour. 
Pierre Poyet 
L + L 2 
—H est trop peu de chrétiens qui 
se sentent responsables de l'Eglise, 
| Marcel Légaut 


LEGAL 


Récital de Musique: 

Dimanche le 30 mai avait lieu au 
gymnase de l’école, le récital de mu- 
sique; 34 élèves prirent part sous la 
direction de Rév. Sr Denise Piché 
maîtresse de musique. Plusieurs pa- 
rents et religieuses étaient présents pour 
encourager Jes enfants. — et tous joui- 
rent d’un agréable après-midi. Chaque 
élève à tour de rôle exécuta son mor- 
ceau favori. Les suivants y participè- 
rent: 

Un trio par Marguerite Montpetit, 
Lillian Brisson et Rita Larose. 

Des Duos par | 
Dolorese et Joanne Giguère 


Janet Casavant et Carmen Préfontaine . 


Lucy Montpetit et Maymie Keane 
Jeannette et Kathryn Zilinski 
Jocelyne et Carmen DeChamplain 
Rita et Adèle Krauskopf 
Ben et Cécile Van de Walle 
Des solos par 

Marguerite Préfontaine 
Rachelle Nault 

Rita Larose 

Denis Nault 

Lilliane Brisson 

Debbie Mercier 

Grace Zilinski 

Corinne Bergevin 

Agnès Pelletier 

Cécile Proulx 

Lorraine Boisvert 

Claude Casavant 

Jeannette Zilinski 

Nicole Cyr 

Carmen Boissonneault 
Louise Pelletier 

Cécile Van de Walle 
Louise Régimbald 
Rose-Marie Chauvet 

Ben Van de Walle 
Wendy Montpetit 

Bernice Mercier 

Sylvia Auger 

Lorraine Frigon 

Margaret Chauvet 

George Préfontaine 

Louise Régimbald 

Rachelle St-Martin 

Suzanne Gauvin 


Nicole Cyr et Louise Régimbald 
chantèrent “Devenir Apôtre à 20 ans” 
et “Sur la route Claire” respectivement. 

Les maîtres de cérémonie étaient; 
Georges Préfontaine et Ben Van de 
Walle. 


Rév. Sr Piché agressa la parole, elle 
se dit heureuse du progrès des élèves 
et exprima son regret de ne pas pou- 
voir continuer lan prochain car elle 
partira pour l’est sous peu. 

Mlle Janet Casavant au nom de 
tous les élèves, lui présenta en recon- 
naissance pour tout ce qu’elle a fait 
pour eux, un joli ensemble de plumes 
(desk set). 

Ensuite tout le monde se rendit au 
Couvent Sacré-Coeur où un délicieux 
goûter fut servi par les Rév. Srs et les 
pensionnaires du couvent. Les élèves 
s’amusèrent à la “pêche” fish pond. 

C’est avec beaucoup de regret que 
les paroissiens de Legal disent au re- 
voir à la Rév. Sr Piché. Pendant son 
court séjour parmi nous elle s'est dé- 
vouée partout ou on en avait besoin «et 
elle fut fort appréciée. Un gros merci 
de tous et nous espérons que vous 
nous reviendrez avant longtemps. 
C.W.L. 

Le nouvel exécutif pour l'année est 
comme suit: 

Présidente: Mme Henri Montpetit, 
Vice-présidente; Mme Louis Chauvet 
2ième vice-présidente: Mme Richard 

Hunting 
Jième Vice-présidente: Mme Wilfrid 

Barny. | 
Secrétaire: Mme Mike Ziemanski 
Trésorière: Mme René de Champlain 
Comité social: Mme Rodney St-Martin 

Une donation fut faite au. club 
“Green Thumb” pour acheter des 
plants ‘et arbres pour le “centre récréa- 
tif”. 

La convention diocésaine du C.W.L. 
eut lieu à Boyle le 8 juin, Mmes Henri 
Montpetit et Aimable Ouellet y assis- 
tèrent. | 

Le C.W.L. présentera des médailles 
au “premiers communiants” dimanche 
Je 20 juin. 

La prochaine réunion du C.W.L. au- 
ra lieu le 21 juin prochain. La com- 
munion générale pour les membres aura 
lieu le 28 juin suivie de la récitatiin du 
rosaire par les dames et leurs familles. 
Décès 

d’une ancienne paroissienne de Le- 
gal, 

Mme Aureline Garneau (autrefois de 
Legal) épouse de--Napoléon Gameau 


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LA SURVIVANCE 


s’éteignait paisiblement à l'hôpital Vir- 
ginia Mason à Washington après une 
longue maladie. 

Mme Garneau naquit à St-Hermase, 
Québec le 9 juillet 1902 et vint à Legal 
avec ses parents (M. et Mme Samuel 
Cyr) en 1906. La famille Nap. Garneau 


quitta Legal voilà vingt ans et alla rési- : 


der à Seattle Washington. 

Sa fille Adrienne la précéda dans la 
tombe en 1962. 

Elle laisse pour pleurer sa perte 3 


filles et 4 garçons; 


Mme William (Yvonnette) Backand 
d'Edmonton. Mme Armand Loucks de 
Toronto, Mme Nap. (Yvette) Hébert 
d’Auburn. Léonard d’Auburn, Jean et 
Raymond d’Edmonds, Washington et 
Laurier d’Oregon. 

2 soeurs, Mme Flore Boisvert de 
Legal Mme R. Bourassa de Radville, 
Saskatchewan. à 

5 frères, René de Slave Lake Roger 
et: Lucien de Legal. 

Clément et Roland d'Edmonton et 
28 petits enfants. 

Les porteurs étaient ses 4 garçons, 
Leonard, Laurier, Raymond, Jean et ses 
deux frères Roger et Lucien Cyr de 
Legal. Elle fut enterré en le cimetière 
Holyrood à Seattle Washington. 

À la famille nos sympathies Jes plus 


sincères, 


Les paroïissiens souhaitent prompt 
rétablissement à M. le curé, leur dé- 
voué curé, M. et Mme Emile Préfon- 


taine et M. Albert Giguère. 
CEE | 


Joussard 


Mardi le 8 juin avait lieu la réunion 
annuelle des Dames de Ste-Anne. A 
cette réunion les dames suivantes fu- 
rent élues. : 


présidente — Mme Joachim Claveau 
vice-présidente — \fme Lucien Co- 
meau. 


secrtaire — Mme Almer Leblanc 
Conseillières — 

Mme Julien Carrier 

Mme Hervé Carrier 

Mme Antoine Charrois 

Mme Gloria Charrois 

Merci aux dames sortant de charge 
et bon courage à ceux qui furent élues. 

Et jeudi le 6 juin fut la journée 
choisit par M. Raymond Gagnon pour 
unir sa destinée à Mlle Nicole Fortin. 
dans le saint sacrement du Mariage. 


La cérémonie se déroulait dans no- 
tre petite église de Ste-Anne de Jous- 
sard, où le Rév. Père Pinard, omi., cu- 
ré, officiait. Les nouveaux rubriques 
rendaient la cérémonie plus frappante 
et splendide. 

La mariée, en blanc, rentra au bras 
de son père, M. Fernand Fortin. M. 
W. Gagnon accompagna son fils, Ray- 
mond. 

La petit Pauline Dubé faisait la jolie 
bouquetière tandis que, Mlle Lucille 
Leblanc agissait comme fille d'honneur 
et Réal Gagnon, frère du marié le 
garçon d'honneur. 

Les agapes de cette fête furent suivies 
d’un souper et une soirée, qui eut 
lieu à High Prairie ou nombreux de 
parents et d’amis assistaient, 

Nous souhaitons au jeune couple 
beaucoup de bonheur, prospérité et une 
longue vie conjugale. Is résideront dans 
la vallée de Driftpile, 

Sont venus de l'extérieur pour as- 
sister à ces noces: 

M. et Mme Léon Gagnon de Slave 
Lake. 

M. et Mme Ephrem L'Heureux de 
Vimy, qui en profitèrent en même 
temps de la grande fin de semaine 
pour visiter toute la parenté de- Jous- 
sard. 


LU * 


—Si, à l’école du Christ, on reste 
en deçà de Sa Croix, on n’a pas fini 
ses classes. 

Mgr Gay 


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 PLAMONDON 


Nous avons la joie d'annoncer que, 
samedi le 19 juin, aura lieu, la Céré- 
monie d'Ordination au Sacerdoce, d’un 
endant de la paroisse, M. l'abbé André 
Piquette, fils de M. et Mme Roland 
Piquette de Plamondon, que lui con- 
ferera Notre Père et Evêque, Son Ex- 
cellence Mgr P. Lussier c.ssr. en l’é- 
glise Saint-Isidore de Plamondon, Al- 
berta. A trois heures de l’après-midi, 


Comme c’est la première cérémonie 
de la sorte qui se déroulera ici, nous 
invitons chaleureusement, toute la pa- 
roisse à y prendre part. Ainsi qu'à sa 
première messe solennelle, qu'il célé- 
brera le lendemain, dimanche le 20 
juin à dix heures et demie, en l’église 
St-Isidore. Il y aura aussi réception dans 
l'après-midi, au gymnase de l’école, 
pour tous ceux qui désireront rencon- 
trer le Nouvel ordonné. 


Le soir il y aura un concert donné 
pour honorer le nouveau prêtre ainsi 
que notre cher curé, le Rév. Père Mar- 
tineau (qui célébra ce jour là son 
dixième anniversaire au sacerdoce. 


Puisse cette événement du premier 


vrêtre à Plamondon, éveiller chez nos 


jeunes d’autres vocations, et remplir à 
l'avenir notre nouveau petit séminaire 
de St-Paul, au comble. 


C'est avec regret que nous avons 
appris la mort de Mme Calixte Magnan 
de Beaumont. Elle est la mère de l’une 
de nos institutrices la Rév. Sr Marie 
Léontine, à laquelle nous offrons nos 
plus sincères condoléances. 


Notre Rodeo annuel fût un grand suc- 
ces. La parade était très bien exécuté. 

Les majorettes, qui conduisaient Ja 
parade, était dirigées par Mme André 
Plamondon. Elles étaient fort attrayan- 
tes. Nous avions ensuite la fanfard 
de Waskatenau qui rendait la marche 
cadencée, Les chars allégoriques de 
toutes sortes,, la cavalerie de la Gym- 
cana North Star Association qui attirait 
bien des regards. La chuckwagon , et 
enfin même les Beatles. Le tous était 
très intéressant et tous le monde se 
sont bien réjouit. 


M. et Mme Benoît Plamondon, ont 
eut le malheur de perdre leur mai- 
son, qui a été détruit par le feu, au 
court de la semaine dernière. Malgré 
tous les efforts possibles, on ne parvint 


Mercredi le 16 juin 1965 


oo 0 


qu'à exempter de brûler la maison de 
Mme Matilda Bourassa qui est droite 
à côté, mais elle fut bien endommagée 
Mme Bourassa et M. Plamondon, te. 
mercient tous ceux qui ont aidé ben. 
dant la tragédie. 


Nous avons eu bien des visiteurs 
aux courts des dernières fins, de semai. 
nes. Nous sommes toujours très heureux 
de les accueillir chez nous, 


Nous avons le regret d'annoncer Ja 
mort de Victor Grenier 21 ans, survenue 
la semaine demière et dont les funé. 
railles eurent lieu à Atmore. Le jeune 
Victor fit ses études à Plamondon, 
mais voilà quatre ans, qu’il était à l'h6. 
pital. À sa famille éprouvée, nous of. 
frons nos sincères condoléances. 


Nous souhaitons à tous nos chers 
malades, à l'hôpital ou chez eux prompt 
rétablissement, 

La convention diocésaine de la CWL 
eut lieu mardi le 8 juin à Bovle, Mme 
Roland Piquette, fût invitée pour par. 
ler a propos des vocations, étant don. 
ner qu'elle est la mère du futur prêtre, 
Il y eut messe célébrée par Son Excel. 
lence pour les vocations. Environs 159 
femmes étaient nrésentes. 


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Lafond _ 
Legal _ 
Marie-Reine — 


McLennan 
Nampa _ 
Picardville _ 


St-Albert _ 
St-Edouard  - 


St-Isidore _ 
St-Paul = 
Thérien _ 
Végreville _ 
Vimy _ 


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2,170.00 
1,755.00 
4,795.00 
3,470.00 


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Mercredi le 16 a 1965 


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Saint-Joachim 

Nos sincères condoléances à la fa- 
mille Blais, à l’occasion du décès de M. 
Adrien Blais. 

M. Georges Lambert de Vancouver, 
C.-B. était en visite chez ses parents. 

M. et Mme Gérard-Baril accompa- 
gnés de Mme T.J. Laflèche et Mme 
M. Dubuc sont de retour d’un voyage 
à Penticton, C.-B. 

Mlle Rose Aimé Carrier, ‘directrice 
de linstitut des Miliciennes, est en 
voyage d'étude dans la province de 
Québec. 

M. Joseph Lambert hospitalisé à 
l'hôpital Général. 


Remerciements 


Mme Adrien Blais, Simone et Mar- 
guerite, remercient bien sincèrement 
tous les parents et amis qui ont té- 
moigné des marques de condoléances 
à l’occasion du décès de M. A. Blais, 
soit par offrandes de messes, bouquets 
spirituels, télégrammes, tributs floraux, 


visite ou assistance aux funérailles. 
° + 


MORINVILLE 


Le 2 juin dernier, Son Excellence 
Mgr Lussier conférait le sacrement de 
Confirmation à une cinquantaine de 
nos enfants de deuxième année des 
écoles Thibault et Cunningham. Son 
Excellence fit son entrée dans l’église 
au chant du psaume: “Tu es mon Ber- 
ger”. Après l'aspersion et l’encense- 
ment, notre évêque se dirigea dans le 
choeur pour la Célébration de la Pa- 
role, selon le nouveau rite de la Con- 
firmation. Son Excellence s’adressa en- 
suite dans les deux langues aux fidèles 
les incitant à une profonde foi dans 
l'action du Saint-Esprit toujours pré- 
sent dans l'Eglise comme au temps 
des apôtres à la Pentecôt. L'Esprit 
Saint travaille dans l'Eglise par Sa 
force et Sa lumière, Ses dons et Ses 
fruits. IL faut l’invoquer souvent, vivre 
en Sa présence, suivre Ses inspirations. 

Le Sacrement de Confirmation fut 
conféré au milieu d’un pieux silence de 
l'assemblée. Les paroles du confirmant 
résonnaient claires et nettes, portant 
une signification nouvelle par Î'em- 
ploi du vernaculaire. 

Après la procession autour de l'é- 
glise, la cérémonie se termina par la 
bénédiction du Pasteur du diocèse. 
Heureuse visite qui fait toujours du 
bien et qui apporte encouragement et 
réconfort. 


Une autre ancienne paroissienne dé- 
cédait récemment à St-Albert, Mme 
Pallier, soeur de M. John Gauthier de 
notre paroisse. 


Nous apprenions avec peine l'entrée 
à l'hôpital de notre bon Père Curé qui 
a dû subir une intervention chirurgi- 
cale. D’après les dernières nouvelles, le 
RP. Desgagné est en bonne voie de 
guérison. 

En visite chez M. et Mme Léon Rio- 
pel récemment, leur belle-socur Mme 
Marie-Anne Riopel, venue de la Nou- 
velle-Ecosse pour les Noces d'Or de 
M. et Mme Arthur Riopel de Picardvil- 
le. 

Baptème: Le 13 juin, Paul John 
Schaffers, enfant de M. et Mme Char- 
des Schaffers (Rita Julien). Parrain et 
marraine M. et Mme Gérard Desnoyers 
d'Edmonton. 

En vacances dans leur famille, nos 
collégiens Paul Riopel, Denis Leduc et 
Denis Charest prennent une bonne 
détente après toute une série d’exa- 
mens. Nous leur souhaitons bon succès. 


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Lundi, le 14 juin, notre curé, M. 
l'abbé Denis Hébert, nous a quittés 
pour entreprendre son voyage à l’Ile 
St-Dominique. En plus de prendre un 
repos bien mérité, M. l'abbé Hébert se 
propose d’y visiter un “Centre médical 
missionnaire”. I] en reviendra peut-être 
avec un nouveau plan d’apostolat laï- 
que. À monsieur le curé, nous souhai- 
tons un bon voyage. 


Pendant l'absence du curé, M. l'abbé 


Lynch aura la charge de la paroisse. 
Durant cette semaine comme plusieurs 


. autres prêtres, il fera sa retraite annu- 


elle au Séminaire St-Joseph. Nos fer- 
ventes prières l’accompagnent. 


Mlles Juliette Gobeil et Laurette 
Villeneuve sont en visite chez leur 
parenté à Edmonton et à Beaumont. 
Nos charmantes visiteuses nous sont 
arrivées de l’est la semaine dernière. 
Nous leur souhaitons un agréable sé- 
jour prolongé parmi nous. 

Nous offrons nos condoléances les 
plus sincères à M. Emile Magnan et 
Mme Yvonne Bazinet, à l’occasion du 
décès tragique de° leur mère, Mme 
Calixte Magnan de Beaumont. 

+ + 


LaGorey 


Dimanche le 30 inai, Son Excellence 
Mgr Lussier est venue confirmer un 
bon nombre d’enfants. C’est au cours 
de la messe que la cérémonie eut lieu. 
Vingt-neuf confirmands s’agenouillè- 
rent devant notre père diocésain pour 
recevoir ce beau et grand sacrement. 
Parmi les vingt-neuf se trouvait Mlle 
Vreny Zellweger, nouvelle épouse de 
Roméo Lauzon de notre paroisse. Cé- 
rémonie toujours vivante, la confir- 
mation de fut encore plus cette année 
en raison des changements apportés par 
na nouvelle liturgie. La cérémonie fut 
réhaussée par la présence du Rév. 
Père Lassonde de Bonnyville, l'abbé 
Laberge, curé de Fort Kent, l'abbé 
Lapointe de Bonnyville et l'abbé Tan- 
guay, curé de St-Edouard. Après la 
cérémonie, il y eut un vin d'honneur 
au presbytère. Plusieurs personnes, en- 
viron vingt-cinq, représentants des di- 
verses organisations, prirent part à 
cette réception. 


Le 15 et 16 mai nous amenèrent un 
visiteur du Collège St-Jean en la per- 
sonne du Rév. Père Laurier Bouche, 
om.i., soyez toujour le bienvenu, Père 
Boucher, et revenez nous voir. 


La semaine du le au 7 juin, Mme 
Johnson de Falher vint en visite chez 
Mme G-E. Dallaire. Nous espérons, 
Mme Johnson, que vous avez aimé votre 
séjour à La Corey et que vous re- 
viendrez. 


Dernièrement Mme G.E. Dallaire se 
rendit à Falher pour assister à une 
cérémonie religieuse au cours de lÎa- 
quelle sa fille, Marthe, Milicienne du 
Rosaire, a prononcé des voeux. Mme 
Dallaire était accompagnée de deux de 
ses garçons: Simon de La Corey et 
Marcel de St-Paul. Nous en profitons 
pour offrir nos meilleurs voeux à 


Marthe. 


La semaine dernière, nous avons eu 
la visite de M. labbé Armand Nadeau, 
curé de St-Hilaire, Qué., C'était un a- 
mi de M. le curé. Nous avons eu loc- 
casion de le connaître dimanche à la 
grand'messe. C’est lui qui donna l’ho- 
mélie. Il y a plusieurs années, l'abbé 
Nadeau fut curé remplaçant à Vimy. 
C’est pourquoi, cette année il passa 
trois semaine à cette endroit. 


Dimanche prochain, le 20 juin, nous 
aurons notre piqu-nique paroissial. 
Nous espérons que la température nous 
favorisera ainsi que l'assistance. Nous 
attendons les gens de Bonnyville de 
Fort Kent et des environs.en plus de 
ceux de la paroisse. I] y a au program- 
me plusieurs jeux d’organisés ainsi que 
des repas et pour le midi et pour le 
soir. Il y aura du bingo en plein air, si 
la température ’le permet. Tout le mon- 
de est bienvenu. 


PICARDVILLE 


M. Félix Goupil s’éteignait tout dou- 
cement le 8 juin à l’hôpital de West- 
lock. Il célébrait le 5 juin son 90e an- 
niversaire, Né à Ste-Hélène de Ches- 
ter comté d’Arthabaska P.Q. 11 partait 
à l’âge de dix ans avec ces parents en 
1885 pour New Market, N. Hampshire, 
E.-U. Ayant demeuré en différents é- 
tats du continent américains en 1898 il 
revenait au Canada, passait quelque 
temps à Winnipeg, Man. et de la se di- 
rigeait en 1900 vers l’Alaska et le Yu- 
kon en compagnie de son vieil ami 
Frank Belval (qui l’a devancé dans 
sa tombe) tous deux avides de voir du 
pays nouveau. 


En 1905 il revenait séjournant quel- 
ques mois à Seattle Wash. Désirant 
goûter à la culture du sol albertain il 
vint à 1906 prendre un homestead à 
Picardville, Alta. Il y prit femme, aus- 
si le 17 avril, 1917, il épousait Mlle 
Emilienne Garon. Quatre enfants dont 
deux morts étant bébés sont issus de 
ce mariage. Une fille et un garçon sur- 
vivent. Lina (Mme Albert Morin) et 
Eddy qui eut soin de son vieux père 
jusqu’à la fin. 


M. F. Goupil était à se préparé pour 
aller chez sa fille Mme Morin pour 
fêter le 90e anniversaire de son père. 
quand J’attaque se fit sentir. Il tomba 
dans le coma et y resta jusqu’à la mort 
qui surgit 3 jour après. Les prières pour 
le repos de son âme ont eut lieu dans 
l’église paroissiale le 11 juin récitées par 
l'abbé Morin curé de la paroisse. 


Les porteurs étaient quatre de ces 
neveux MM. Sylva, Victor et Louis 
Garon, Léo Frigon, son petit fils 
Maurice Morin et M Pierre Deshoux. 


À la famill éprouvé nous leurs of- 
frons nos plus sincères condoléances. 


M. Jean Gagné de Linaria fut trouvé 
mort en avant du bureau de poste ven- 
dredi dernier par M. Edden Glebe 
qui se préparait à partir avec son au- 
tobus ramasser les élèves d'école à 


7 hres du matin. M. Glebe trouva cu- 
rieux de voir le camion de la malle 


qui doit ramasser celle ci à minuit. A- 
près investigation il trouva le chauf- 
feur d'une semaine seulement mort 
près de sa malle. Il alerta immédiate- 
ment les autorités. On croit qu'il est 
mort d’une syncope aussi à cette famille 
nos sincères sympathies. 


Nous sommes heureux d'annoncer 
que Mme R. Cloutier qui s'était pris 
la main dans une machine agricole en- 
core en marche est presque guérie et 
pourra se servir de sa main droite au 
complet. Elle avait dû marcher entre 
le tracteur et cette machine une quin- 
zaine de minutes avant qu’un. voisin 
M. 3. Guelly entende ses appels et lui 
porte secours. 


Samedi dernier ce fut le tour de M. 
A.C. St-Louis père de Mme Cloutier 
qui eut un accident qui aurait pu lui 
coûter la vie. Il fut pris sous la roue 
de son tracteur qui s'était mis à rouler 
par lui-même. Par chance que Mme 
St-Louis vit l'accident et put lui porter 
secours avant que trop de dommage 
lui soit causer. 


Mme Normand St-Louis eut l'heu- 
reuse surprise de voir arriver chez elle 
trois jeunes compagnes d'enseignements 
dans les personnes de Miles Ann Cap- 
stick, Joe Maclntyre et Ann Hogan, 
jeunes filles de la Nouvelle Ecosse 
qui sont venues enseigner à Westlock. 
dans la nouvelle école séparée. Mme 
St-Louis dut quitter son travail pour 
quelque mois pour une raison de san- 
té. 

Nous souhaitons bon voyage à Mme 
E. Charliel et à sa mère qui après 
une belle veillée d’aurevoir nous quittait 
dimanche matin pour visiter 17 pays 
d'Europe. 

M. Lucien Boucher dût faire un sé- 
jour à l'hôpital de Westlock. Il en est 
sorti et se porte bien à présent. 

M. et Mme Raymond Théberge de 
Victoria sont en visite chez leur soeur 
Mme Edouard St-Louis. 


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St-Sacrement de Vancouver 


activités des guides et des jeannettes 


12 février: vente de bouteilles de va- | 


aille, profit de $32.50 qui donne droit 
à une cafetière de 101 tasses (pour 
Je Comité et ses diverses activités so- 
ciales). 

20 mars: inauguration d’un cours de 
ski pour les Guides au Mont Seymour, 


Saint-Albert 


Lundi soir le 7 juin, les Dames de 
la Ligue Catholique assistèrent à la 
sainte messe qui précédait leur assem- 
blée mensuelle. En l'absence de Mme 
B. Bourgeois, présidente, Mme Suther- 
land, vice-présidente, dirigea l’asserh- 
blée. Mme Samwald introduisit ensuite 
Mme J.H. Forest, conférencière-invitée, 
que nous connaisons pour ses activités 
remarquables. Dans son discours sur 
le rôle de la “femme”, Mme Forest 
nous encouragea à être plus actives et 
à continuer nos bonnes oeuvres. 

Mme Kombeitz, de retour d’un voya- 
ge dans les hôpitaux des Etats-Unis dont 
le but est de combattre le cancer, s’est 
adressée aux membres et les remercia 
pour leurs offrandes et pour leurs 
prières. Mme Timperly, présidente dio- 
césaine de la ligue et Mme Melton de 
l'exécutif diocésain ont gracieusement 
accepté de verser le thé à cette occa- 
sion. Un délicieux goûter fut servi aux 
anciens et aux nouveaux membres ain- 
si qu'à leurs invitées. 

Les asemblées ne recommenceront 
qu’en septembre prochain. Nous sou- 
haïtons une bonne santé à notre pré- 
sidente, Mme B. Bourgeois, et nous 
espérons qu’elle sera des nôtres bien- 
tôt. 

La chorale St-Albert accepta l'in- 
vitation d'assister au pique-nique de 
la chorale Saint-Joachim à leur camp 
près du Lac Ste-Anne. Les membres 
ainsi que leurs familles et les membres 
du clergé se sont régalés d’un souper ne 
laissant rien à désirer. On participeu 
à de nombreuses activités dont la balle- 
au-camp, la natation, promenades en 
bâteaux et à différents jeux sur le ter- 
rain situé près du camp. 

À tous ceux qui ont préparé cette 
journée si bien réussie, nos sincères 
remerciements. 

Les Guides de la paroisse invitèrent 
leurs mères à une soirée sociale mardi 
le 8 juin, Après une brève cérémonie 
pour lacceptation de nouveaux mem- 
bres, un programme varié fut présentà 
par les Guides. 

Chaque mère reçut un bouquet de 
fleurs et il en fut de même pour ch:& 
que Capitaine, 


oo 


au cours des derniers mois 


pour les cinq prochaines semaines. 

21 avril: cours de secourisme de 
JAmbulance St-Jean, pour cheftaines 
et assistantes, et quelques membres du 
Comité protecteur. Cours de dix se- 
maines. 

28 avril: cours de natation pour tou- 
tes les Guides et Jeannettes, six leçons 

’une demi-heure. 

ler maï: vente de fleurs et de plants 
de jardins et parterre, avec kiosques 
pour ‘La cuisine de chez-nous, ‘Ca- 
deaux pour la fête des mères, ‘Linge 
usagé’, etc. Profit net, $127. 

3 mai: Visite de Mlle Huot, commis- 
saire régionale de l'Ouest. Réceptions 
chez Cheftaine Abgrall et Cheftaine 
Marchand. La présidente du Comité 
Protecteur, Mme Jeanne Bauche, con- 
duisit Cre Huot pour une tournée de 
la ville et des environs. 

5 mai: Vente de hot dogs, $14.31. 

8 mai: Sortie pour la sizaine de Jean- 
nettes la plus méritante, au Parc Stan- 
Jey. 

13 mai: Acquisition d’une nouvelle 
armoire pour le local des Guides. Deux 
dames du Comité se chargent de pein- 
turer cette armoire, deux, autres font 
un grand inventaire du magasin guide 
et une mise à jour complète des archi- 
ves du mouvement guide paroissial 
depuis sa fondation, il y a 5 ans. 

31 mai: Réunion du Comité protec- 
teur pour arrêter la date du camp gui- 


de et du cantonnement des Jeannettes. 
CR 


Pas encore de paix— Quand 
l'ONU adopta ce symbole pour 
ses activités en 1947, on croyait 
que bientôt ce serait une paix 
définitive, mais on n’y est pas 
encore, C’est sous cet emblème 
que siègent les 114 nations mem- 
bres. 


oo 


Décès de 
Mme GC. Magnan 


Dimanche, le 6 juin, Mme Calixte 


Magnan (Léontine St-Jacques) est dé- ” 


cédée dans un accident d'automobile. 
Elle avait 50 ans d’âge. Elle laisse son 
mari, M. Calixte Magnan de Beaumont; 
son père, M. Joseph St-Jacques de 
Beaumont; trois garçons: Emile d’Ed- 
monton, Lucien et Léo de Beaumont; 
cinq filles: Soeur Léontine-Maria (I- 
rène) de Plamondon, Mme Armand Ba- 
zinet (Yvonne) d'Edmonton, Mme Er- 
nest Durocher (Céline) de Paradise 
Valley, Alberta, Mme Marcellin Gobeil 
(Juliette) de Beaumont et Jeanne é- 
galement de. Beaumont; son frère, M. 
Raymond St-Jacques de Beaumont, et 
cinq petits-enfants. 


La veillée liturgique organisée et 
dirigée par l'abbé René Jacob, curé de 
Beaumont, à eu lieu dans l’église St- 
Vital, le 8 juin à 8 h 30. De nombreux 
parents et amis, et un bon groupe de 
Filles de Jésus ont rempli la vaste 
église. L’atmosphère de recueillement, 
de profondes sympathies priantes qui 
entouraient la défunte et sa famille a 
aidée grandement à alléger la lourde 
croix. Les funérailles ont eu lieu à 
11 heures le lendemain. M. Fabbé Re- 
né Jacob, curé, officiait tandis que M. 
Fabbé Lucien Robert de Calgary, et le 
Père Ovila Gobeil om.i, assistaient 
comme diacre et sous-diacre. M. l'abbé 
Jean-Marie Martinean de Plamondon, 
ainsi que la parenté de la Saskatche- 
van et de Calgary ont dû parcourir de 


longues distances pour venir témoigner 


leurs sympathies. L'assistance nombreu- 
se au service et à la veillée liturgique 
a montré combien tous les parents, les 
Filles de Jésus, la paroïrse entière, les 
amis des paroisses voisines où même 
éloignées, ont été affectés par l'épreuve 
qui frappait la famille Magnan. 

Mme Calixte Magnan était une mère 
fidèle et dévouée pour son mari et ses 
enfants. Elle participait aux activités 
de la paroisse comme Dame de Ste- 
Anne et celle secondait son époux dans 
sa part de responsabilité du Centre 
Social de Beaumont. 

La famille de M. Caliste Magnan 
désire remercier tous ceux et celles 
qui ont manifesté leurs sympathies, 
soit en assistant aux prières le soir ou 
au funérailles: soit en offrant des ho- 
noraires de messes ou autres témoigna- 
ges de condoléances et leurs services. 

+ ‘ 


Pour l’année scolaire qui se termine, 
7,471 étudiants albertains ont fait des 
emprunts aux gouvernements fédéral ou 
provincial, pour un total de $2,775,200 


Page 5 


SAINT-ISIDORE 


Ici, dans notre petit paroisse, la vie 
continue son cours comme à l'ordi- 
naire. Maintenant que tous ont termi- 
né leur semence, plusieurs nous quittent 
poux travailler en dehors. Cependant, 
Ja vie n’en continue pas moins. 

Il y a peine quelques semaines, Mme 
Valère Grenier nous quittait pour se 
rendre au Québec. Mme Grenier est 
allée rendre visite à ses parents du 
Lac Saint-Jean. Nous souhaitons à 
Mme Grenier, un très heureux séjour 
parmi les gens du Québec. 


Mercredi dernier, le 9 mai, notre pa- 
roisse accueillait M. l'abbé Léo Mar- 
chand de Fisher Branch, Sask., M. l'ab- 
bé Marchand est l'oncle de M. Valère 
Grenier, de Mme Léopold Bergeron et 
de Mme Paul Lavoie. 

Nous avions aussi parmi nous pour la 
dernière fin de semaine, M. et Mme 
Louis Taillon de St-Prime Qué. M. et 
Mme Taillon sont les parents de Mar 
the qui es milicienne à Falher. 

M. et Mme Taillon sont accompagnés 
de leurs deux fils et belle-fille. M. 
l'abbé Louis Paul Taillon qui est vi- 
caire à Ste-Anne de Chicoutimi et M. 
et Mme Cyrille Taillon qui demeurent 
à Roberval. 

À tous ces voyageurs nous souhai- 
tons un bon voyage de retour et nous 
espérons qu'ils ont apprécié leur court 
séjour parmi nous. 

. + 


Depuis la Confédération, il y a eu 
703 pendaisons au Canada, selon la 
Presse Canadienne, 

# L 2 LA 

Les professeurs de McGill affirment 
que l'Etat devrait financer les univer- 
sités à 80 pour cent. 

+ + L 2 

En 1963, les hôpitaux mentaux ont 
coûté 160 millions aux Canadiens, et les 
départements de psychiatrie des hôpi- 
taux généraux, plus de 20 millions. 

e + 


Le Japon vient de mettre en service 
sur des voies spéciales des super-ex- 
press complètement automatisés dont 
la vitesse maximum dépasse 120 milles 
à l'heure. Sélection du Reader's Digest 
de juin rapporte que 14 de ces trains 
de 12 wagons, circulant dans les deux 
sens, permettent à 28,000 voyageurs 
chaque jours de couvrir en quatre heu- 
res la distance de 320 milles entre 
‘Tokvo et Osaka. 


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ÆE NOUVEAU CODE CANADIEN DU TRAVAIL/l'hon. Allan J. MacEachen, ministre du Travail, répond à quelques questions: 


wMonsieur MacEachen, notre nouveau 
Code canadien du travail a tenu ‘la vedette”, 
êtes-vous d'accord ?” . 


“Brièvement, à qui s'applique ce 
nouveau Code?" 


“Parlons de quelques points particuliers. 
Quels avantages procurera-t-il aux employés 
qu'il touche?” 


#Vous avez souligné que le nouveau 
Code s'applique aux industries relevant de la 
juridiction fédérale, pourriez-vous 
nous les nommer ?”? 


Comminniquer avec le ministère du Travail, à Ottawa, pour saroir si Je Code canadien du travail (normes) s 


connaisse. Les autres pays remarquent Ja fMçon dont le 
Parlement canadien s’assure qu’un plus grand nombre de travailleurs ‘ 
partage l’expansion de notre pays’ | 


“Oui, et c’est l’un de ceux dont Ia portée est la plus considérable, 
Le Caïada a raison d’en être fier. Il établit des normes plus 
élevées que celles etabliés dans n’importe quel aufre pays que je 


SI] s’applique à toutes les industries relevant de la juridiction 
fédérale et peut très bien servir de guide dans les autres industries. 


Le gouvernement, lui-même gros employeur dans son propre domaine, 
: battra Ja marche en faveur de ses propres employés, en appliquant le 
premier les normes du Code”. 


“Comme nous l’avons dit, il établit des normes minimales et j’insiste 
sur le mot minimales parce que beaucoup de travailleurs jouissent 
déjà de normes plus élevées que celles fixées par le Code. 


Premièrement, il fixe une journée normale de travail à huit heures et 
une semaine à quarante heures avec une période hebdomadaire de temps 
supplémentaire de huit heures rémunérée au taux normal majoré de moitié. 


Deuxièmement, il établit le taux de salaire minimum pour tous 
les travailleurs de plus de dix-sept ans, à 51.25 l'heure. 
Ensuite il prévoit deux semaines de congés payés par an, après une 
année de service, ou quatre pour cent du salaire comme indemnité de : 
congés versée à ceux qui ont entre trente jours et un an de service. 


Enfin, il prévoit que chaque employé aura droit à huit fêtes légales 
payées par an ou à une journée de congé en remplacement d’une fête’? 


SiLe Code s’applique aux transports routiers et ferrovières inter- ; 
provinciaux et internationaux, aux pêcheries où travaillent des 
salariés, au transport aérien, à la radiodiffusion et à la télévision, 
à l’industrie des transports maritimes, aux banques, aux mines 


d'uranium, aux élévateurs à grain, aux meuneries et aux fabriques ct 
entrepôts d’aliments du bétail, aux établissements de nettoyage des 


semences, aux pipelines et traversiers interprovinciaux et 


internationaux, au télégraphe et au téléphone international et 
interprovincial, à Ja plupart des sociétés de la Couronne et à, 
Fe une au deux petites industries”. . 


’applique dans vofre cas. 


MINISTÈRE DU TRAVAIL 


Page 6 


RD REED EES EE EE 


: l'Antenne 
de 


Yanina Gascon lance 


Cia 


Jeunesse dorée 


dans une aventure policière 


(CHFA, du lundi au vendredi, 11 h 10 a.m.) 


Yanina Gascon habite une petite rue 
calme et ombragée qu’un chauffeur 
de taxi “importé” de fraiche date n’a 
pas réussi à dénicher. Résultat: une de- 
mi-heure en retard au rendez-vous qu’- 
elle m'avait fixé. Elle me reçoit pour- 
tant avec la même gentillesse que si 
j'étais à l'heure. C’est la première fois 
que je la vois. Elle est si délicate, si 
gracieuse, si jeune que je songe à cette 
amie qui m'a dit: “Yanina, mais c’est 
le titre d’un roman!” Mieux que le 
titre d’un roman c’est le nom d’une fem- 
me bien vivante, rieuse et très active, 
une femme qui ressemble à une adoles- 
cente fougueuse ct qui a pourtant le 
talent d’un auteur chevronné. 

Dans le salon aux meubles clairs, or- 
né d’un piano à queue d’ébène et d’un 
splendide Lurçat, nous causons comme 
de vieux amis. La voix flutée, aigue, le 
soprano colorature qu'est Yanina me 
rappelle la comédienne qu’elle fut. 
Cette voix particulière convenait ad- 
mirablement bien aux personnages de 
filles perverses, de petites garces qu’el- 
le jouait avec brio: “J'aimais beaucoup 
ces rôles, avoue Yanina, mais ils m'ont 
joué plus d’une fois de mauvais tours. 
J'ai reçu des téléphones anonymes, des 
lettres d'insultes, même des menaces 
de mort!” 

Yanina a balayé d’un franc rire so- 
nore ces souvenirs pénibles. Aujourd’- 
hui, elle peut dire: “Je reçois des let- 
tres de félicitations, d'encouragement, 
d’appréciations; c’est beaucoup plus a- 
gréable.” Elle à pris la succession de 
Jean Desprez à Jeunesse Dorée et elle 
s'en acquitte fort bien. “Au début, j'a- 
vais très peur, je tremblais de ne pas 
pouvoir faire aussi bien qu’elle. J'a- 
vais écrit de petites choses pour Fé- 
mina, des textes sur la médecine et la 
psychologie, mes sujets préférés, mais 
je ne m'étais jamais lancée dans le 
radioroman. J'ai commencé avec treize 
épisodes, puis on m'en a confié vingt- 
huit et voilà qu’on vient de me deman- 
der de continuer au moins jusqu’en 
octobre prochain. C’est bon signe, non? 
En effet, c’est bon signe. C’est signe 
que les auditrices de Jeunesse dorée 


+ 


2 


prennent toujours le même plaisir à 
suivre J'intrigue créée par Jean Des- 
prez. C'est le signe que vous avez 
réussi une sorte de tour de force, Ya- 
nina. Terminer un travail cntrepris 
par un maître n’est jamais chose fa- 
cile. Yanina avoue d’ailleurs: “Ce sont 
les premiers textes qui m'ont paru les 
plus ardus à écrire. Je n'avais pas les 
coudées franches. Il fallait que je 
travaille à partir d’une intrigue laissée 
inachevée par lauteur. J'ai tenté de 
m'en tirer au meilleur de ma connais- 
sance mais j'ai eu beaucoup de mal. 
Maintenant, je me sens beaucoup plus 
libre. En parlant des mêmes personna- 
ges, en en ajoutant quelques-uns au 
besoin, je peux tout à loisir inventer 
de nouvelles intrigues selon ma fan- 
taisie. Prochainement, par exemple, je 
commence une intrigue policière. Je 
vais profiter de l’occasion pour soigner 
mes dadas: la médecine et la psycho- 
logie. Il y aura un médecin dans ce 
nouveau chapitre; il y aura du remue- 
ménage, des complots, du sang peut- 
être. Enfin, pour l'instant, je ne vous 
en dis pas davantage, pour ménager 
l'intérêt n'est-ce pas. Si je vous ré- 
vèle toute d'intrigue aujourd'hui, où 
sera la surprise pour les auditeurs de 
Jeunesse dorée?” 


Yanina parle de son travail avec en- 
thousiasme. Elle aime écrire même lor- 
squ'elle est débordée comme en ce 
moment: “Je n’ai plus de temps de rien 
faire; plus de sorties, plus de cinéma, 
plus de théatre, plus rien!” Joignant Je 
geste à la parole, elle ouvre une porte 
et me dit en riant: “Regardez, c’est 
mon antre!” La pièce est minuscule, en- 
combrée de papiers, de livres, de dic- 
tionnaires, de crayons et de stylos. Sur 
la table, la machine à écrire est en- 
core rouge, il me semble. C’est là que 
naissent, vivent, animent, souffrent et 
meurent les personnages de Jeunesse 
dorée. C’est sous les doigts de fée d’une 
toute jeune femme que crépite Ja ma- 
chine qui accumule les pages du popu- 
laire radioroman que réalise, Paul-Hen- 
ri Chagnon du lundi au vendredi à mi- 
di, au réseau français de Radio-Canada. 


Li 


deaneau Prudent dits 
“Réfléchissez—pour ne. 
point périr! Prenez garde 
à l'onde. Apprenez et 
pratiquez chaque jour les 
règles de la Sécurité 
aquatique. Si vous êtes 
en danger dans l'eau, 
appelez au secours,"* 


+ 


100 dollars —— 100 dollars — 100 dollars — 100 dollars — 100 dollars 


Vous 

aimeriez 

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année 

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tous 

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jours. 

à 

l'antenne 


680! 


Goertz Studios — 
10048 - 109 rue 
Silverwood Dairies — 
Waterloo Motors — 
107 rue — Ave Jasper 
W.W. Arcade — 

97 rue — Ave Jasper 


Canada Safeway — 


Gateway Building Supplies — 


10511 - 101 rue 
Todd Cleaners _— 


11045 - 1294 rue 


Jasper Place Dept. Store — 


15311 - Stony Plain Road 


Hub Home Furnishers — 


15103 - Stony Plain Road 


100 dollars — 100 dollars — 100 dollars — 100 dollars — 100 dollars 


LA SURVIVANCE 


+ 


Hier et aujourd’hui. L'Eglise presbytérienne du 
Canada vient de se donner un nouveau modérateur 
dans la personne du Révérend J. Alan Munro de 
Toronto. Il est à gauche sur cette photo, adossé au 
modérateur sortant de charge, le Révérend HA. 


MacMillan. 
° 


ELITE THEATRE 
FLIPPERS NEW ADVENTURE 


Tous 

Américain. 1964. 92 min. Metroco- 
lor. Film d’aventures réalisé par Léon 
Benson avec Luke Halpin, Pamela 
Franklin, et Helen Cherry. 

Lorsque Sandy Ricks apprend que 
son ami, le dauphin Flipper, doit être 
envoyé dans un aquarium, il s’enfuit a- 
vec Fanimal le long des côtes de la 
Floride. Grâce à Flipper il les empêche 
de signaler leur présence à un avion, 
ce qui le brouille avec la plus jeune 
des filles. Mais Sandy se rachète bien- 
tôt, quand, avec l'aide de Flipper, il 
sauve toute la famille de l'emprise des 
trois bandits. 

Le succès des premières aventures 
de Flipper nous vaut ce nouvel épiso- 
de. Les auteurs du film ont exploité 
habilement les prouesses du dauphin, 
particulièrement lors de la bataille fi- 
nale. 

Appréciation morale: Ce film cons- 
titue un divertissement anodin qui 
convient à un large public. 

+ L 2 L 2 


WAR HUNT 


Adultes 

Américain. 1962. 81 min. Film de 
guerre réalisé par Denis Sanders avec 
John Saxon, Robert Redfor et Tommy 
Matsuda. 

Une jeune recrue de l’armée améri- 
caine arrive en Corée où il découvre 
la vie des tranchées. L’un de ses com- 
pagnons de combat l'intrigue beaucoup: 
il ne sort que la nuit, le visage maquillé 
de noir, et revient au lever du jour 
sa besogne accomplie. Son comporte- 
ment au camp est aussi étrange. 

Ce film, réalisé avec beaucoup de 
talent et de soin, s'applique à faire 
saisir par l’intérieur l'aspect psycholo- 
gique de la vie du soldat en guerre. 
L’atmosphère du champ de bataille 
est fort bien recréée, les images sont 
expressives et les interprêtes jouent 
avec vérité. 

Appréciation morale: Le principal 
mérite de ce film est de susciter la ré- 
flexion sur les conséquences de la 
guerre dans la vie de ceux-là même 
qui da font. Des scènes de brutalités 
réalistes font réserver l'ensemble aux 
adultes. _s 

+ + L 2 
DRIVE-IN 
GIDGET 
Adultes 

Américain. 1959, 95 min. Cinéma- 
scope. Eastmancolor. Comédie senti- 
mentale réalisée par Paul Wendkos 
avec Sandra Dee, James Darren et 
Arthur O’Connell, d’après le roman de 
Frederick Kohner. 


Le chapelet 
à CHFA 


JUIN 


17—Famille P.-E. Lavoie, 
Picardville 

18—Conseil LaVérendrye des 
C. de C,, Edm. 

19-—-Famille Walter Van de Wale, 
Legal 

21—Collège Notre-Dame, Falher 

22—-Paroissiens de la cathédrale, 
St-Paul 

23—Docteurs Bugeaud, Brosseau 
et Marriott, Bonnyville 

24—Famille Paul Mahé, Edmonton 

25—Soeurs Ste-Croix, Donnelly 

26—Employés de la Miséricorde, 
Edmonton 

28—Paroisse Ste-Anne, Falber 

29—Famille Lionel Mageau, 
Edmonton 

30—Vieillards du Foyer Youville 


Cenëma et culture 


| Films à l'écran 


Francie, adolescente de 16 ans, passe 
l'été à la plage avec des amies qui ne 
pensent qu'à faire des conquêtes. S’in- 
téressant davantage à l’aquaplane, Fran- 
cie réussit à se faire admettre dans 
un groupe de jeunes garçons qui pra- 
tiquent ce sport. Un jour, elle manque 
de se noyer et tombe amoureuse de 
son sauveteur, Moondogie. 

Le scénario de cette comédie légère 
n'offre pas grande originalité. Les é- 
vénements se succèdent mais ne nous 
étonnent pas, 

Appréciation morale: Les moeurs li- 
bres et les impudences de Flhéroine 
font réserver le film aux adultes. 

+ La + 
DENTIST ON TIE JOB 
Adultes et adolescents 


Britannique. 1961. 8 min. Comédie 
réalisée par C.M. Pennington-Richards 
avec Bob Monkhouse, Kenneth Con- 
nor et Shirley Eaton. 

Cookson et Dexter, deux jeunes den- 
tistes frais émoulus de l’université, se 
lancent moyennant Ja forte somme, dans 
la publicité en faveur d’un nouveau 
dentifrice, le “Dreem”. Ayant toute- 
fois déplu à leur patron, ils décident, 
pour regagner sa confiance, d’inven- 
ter une pâte à dents plus parfaite en- 
core, le “New Dreem”. . 

Cette satire de la publicité commer- 
ciale faite aux savons et aux dentifrices 
serait beaucoup plus amusante si les 
farces qui l’accompagnent étaient plus 
spirituelles et le comiques moins gros 
et moins souligné. les interprètes char- 
gent leur personnage. 

Appréciation morale: Ce film ne vise 
qu’à divertir. 

+ + + 


THE DECKS RAN RED 
Adultes avec réserves 


Américain. 1958. 83.5 min. Drame 
d'aventures écrit et réalisé par Andrew 
et Virginia Stone avec James Mason et 
Broderick Crawford. 

Le capitaine d’un vieux cargo meurt 
subitement dans des circonstances mys- 
térieuses. Pour lui succéder on fait 
appel au second d’un luxueux paquebot 
qui accepte cette promotion. La pré- 
sence d’une femme envenime les que- 
relles. 

Le scenario s'inspire d'un accident 
vécu il y a déjà plusieurs années. 

Appréciation morale: Les rivalités 
que suscite la présence d’une femme 
parmi les marins et Je caractère brutal 
de certaines scènes motivent des ré- 
serves. 


+ e 


On vent du lait non pasteurisé dans 
bien des régions du Canada. Si ce lait 
est contaminé, il risque d'entraîner des 
maladies telles que les fièvres ondulan- 
tes, paratyphoides ou autres. Si vous 
n'êtes pas sûr que le lait que vous a- 
cheter à la campagne est pasteurisé, 
vous pouvez le rendre inoffensif en le 
faisant chauffer au point d’ébullition, 
en le gardant à ‘cette température pen- 
dant une grosse minute et ensuite en 
le faisant refroidir rapidement. Votre 
service de santé Jocal ou l'unité sani- 


- taire du comté pourra vous fournir des 


renseignements sur demande au sujet 


de la pasteurisation du lait à domicile, 
+ . 


Un engouement féminin extraordi- 
naïre pour des chaussures, les sacs à 
main et même les valises en peau de 
crocodile a provoqué, depuis la guerre, 
une chasse si intense que cet animal est 
devenu de plus en plus rare. D'après 
Sélection du Readers Digest de juin, 
un chasseur peut toucher aujourd’hui 
de $50 à $70 pour une peau de belle 
qualité, Un morceau de cette peau 
(seule la peau du ventre a une valeur 
commerciale), transformé en sac à 
main, peut atteindre la coquette somme 
de $300 au détail. 


: Jules Verne 
mourait 
il y a 60 ans 


Le Grand Larousse Encyclopédique, 
qui vient de paraître, nous apprend que 
Jules Verne écrivit d'abord pour le 
théâtre (“les Pailles rompues”), com- 
posant en outre divers livrets d’opéras- 
comiques. 

C'est en 1863 que fut publié en vo- 
lumes “Cinq Semaines en ballon, voya- 
ge de découvertes”, qui venait de pa- 
raître dans “le Magasin d'éducation et 
de récréation” de Hetzel. Jules Verne 
créait ainsi un genre nouveau, le ro- 
man scientifique, qui allait fonder ra- 
pidement sa réputation et dans lequel 
ses trouvailles ingénieuses semblent 
parfois de géniales prophéties. 

On à dit que chez Jules Verne lé- 
crivain n'était pas à la hauteur du ro- 
mancier. C'est un reproche exagéré. 
Quelques uns de ses livres se ressentent 
peut-être de la hâte apportée à les 
écrire. Mais dans cette longue série 
d'ouvrages, il en est d’admirables (et 
c’est le plus grand nombre) qui con- 
tiennent des pages superbes, écrites 
dans un style solide et ferme. 

Ce qau’il convient d'admirer sans 
restriction chez le maître du roman 
scientifique, ce sont les anticipations, 
les prévisions géniales d’un cerveau 
encyclopédique. 

Tout ce qu’à pu prédire le romancien 
en fait de navigation aérienne, souter- 
raine, sous-marine, en fait de cinémato- 
graphie, de T.S.F., de télévision, mon- 
tre la variété d’une érudition et la ri- 
chesse d’une imagination auxquelles des 
explorateurs et des pionniers comme 
Brazza, Marchand, Gouraud, des navi- 
gateurs comme Nansen, Charcot, Phi- 
lippe d’Orleans, des savants comme 
Belin, Georges Claude, ont rendu un 
hommage de reconnaissante admiration. 


Ajoutons que tous les livres de cet 
animateur exaltent le courage, magni- 
fient l'effort. Aucune bassesse morale 
ne dépare une oeuvre qui a exercé sur 
la formation de la jeunesse une influen- 
ze extraordinaire. 


Journal suspendu 
au Mozambique 


Lourenco-Marques (CCC) — Le 
gouverneur général du Moambique a 
suspendu pour dix jours le quotidien 
catholique “Diario de Mozambique” à 
la suite de la publication d’un article 
sans le soumettre au préalable à la 
censure. Publié par l’évêque de Beira, 
ce journal est l’un des seuls du Mozam- 
bique à n’avoir pas été nationalisé. 

Le numéro du 10 mai contenait un 
sermon de l’évêque pour le vingt-cin- 
quième anniversaire de la signature, 
par le Portugal et le Vatican, de l’ac- 
cord sur des activités missionnaires. 
L’évêque y disait notamment que “le 
Mozambique pourrait et devrait être 
aujourd'hui non pas un territoire peu- 
plé d'une majorité d’analphabètes 
mais une région de niveau d'instruction 
normal, égal à celui de n’importe quel 
autre état.” 


Mercredi le 16 juin 1965 


POUR EXERCER VOTRE JUGEMENT 


“Chaque année, des centaines d'enfants américains se font 
battre sauvagement et même tuer par leurs parents... 

En 1962, 662 nouvelles en ce sens parurent dans les journaux, 
La plupart des petites victimes n avaient pas 4 ans, et un quart 
d'entre elles en moururent. Si tous les cas de mauvais traitements 
était connus, on en aurait bien 10,000 par an. Des médecins croient 
que plus d'enfants sont tués par leurs parents que par l'auto, la 
dystrophie musculaire et la leucémie. . . Phénomène ancien, mais 
nouveau par sa fréquence et sa violence: pressurés par les deman- 
des exigeantes de la vie moderne, de plus en plus de parents sont 
portés à se venger de leurs frustrations et de leur colère en frappant 
sur les petits sans défense.” 


(Time, January 8, 1965) 
PP PP PP PP PEER 


En ondes: La parade des 
Automobiles ‘GM 


Echanger la vieille, rouler neuf 


Chez votre concessionnaire ‘”’GM 


Don Wheaton 
Jenner Motors 
Edmonton Motors 


À Edmonton: 


A St-Paul: 


9-4-6-8...Grandes marques a votre choix 


Smyl Motors 


La semaine à 


TEMOIGNAGES 


(une émission de Radio-Sacré-Coeur) 
(du 14 au 19 juin) 


LUNDI: Abbé André Lamoureux et Soeur Marie de Lorette, 
“Catéchèse de vacances.” 
MARDI: S. Exc. Mgr Jean-Marie Fortier, évêque de Gaspé, 
“Jai plaidé contre l’avocat du diable.” 
Préparons la FETE du Sacré-Coeur 
avec le P. Rosaire St-Laurent, Assomptioniste de Beauvoir. 
MERCREDI: “Peuple en marche.” 
JEUDI: “Viendras-tu danser?” 

VENDREDI: “Fringale de vérité.” 


CHFA-680 -10h.15 a.m. 


HORAIRE DE MESSES 


Au service des Canadiens français 
à Edmonton 


IMMACULEE-CONCEPTION: 108A ave et 96e rue — 
Th.00 — 9h.00 — 10h.30 — 12h.00 et 5h.00 p.m. 


SAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue — 
6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. — 12h.30 — 5h. pm 


SAINT-THOMAS: 8520 - 9le rue — 
Dimanche: 8h. — 9h.30 — 11h. 


Un laitier, Jean Gagnon, a obtenu 
du jour au lendemain, un prêt pour 
auto de $1900-du Service de Prêts 
de la Banque de Nouvelle-Écosse 


Jean Gagnon avait grandement 
besoin de changer sa voiture, Mais 
où se procurer l'argent nécessaire? 
Heureusement, il pensa à s’adres- 
ser au Service de Prêts de la Ban- 
que de Nouvelle-Ecosse, où il ex- 
pliqua quel était son métier, son 
salaire et le montant dont il avait 


besoin... 


DES LE LENDEMAIN MATIN, 
Jean Gagnon savait qu’il pouvait 
comptersurlemontant désiré. Bien 
sûr, son véritable nom n’est pas 
Jean Gagnon . . . mais, comme 
lui, un nombre sans cesse crois- 
sant de personnes de tous les mé- 


tiers, s’adressent à la Banque de 
‘ Nouvelle-Ecosse lorsqu'elles ont 
besoin d’argent rapidement. : 


Si votre vieille voiture vous donne 
-des ennuis . . . si vous rêvez de la 
remplacer . , . demandez un prêt 
pour auto du Service de Prêts de 
la Banque de Nouvelle-Ecosse. Les 
prêts sont accompagnés d’une as- 
surance-vie et sont peu coûteux, 
quelle que soit la marque de là 
Voiture que vous achetez et quel 
que soit son modèle, De plus, vous 
êtes assuré du service rapide bien 
connu de la Banque de Nouvelle- 
Ecosse, Combien vous faut-il? 


rhin Den 


LA BANQUE DE NOUVELLE-ÉCOSSE Le 


Mercredi le 16 juin 1965 


LA SURVIVANCE 


Se ne a ee tune — ae en 


Chronique du disque 


AIRS du CANADA FRANCAIS 


écrit spécialement pour La Survivance 


Nous J'avons écrit en ces colonnes 
à plusieurs reprises, les Editions Ar- 
chambault nous livrent des enregistre- 
ments identifiés au Canada français. 
En général ils sont d'excellente qualité. 


Nous avons fait quelques réserves 
sur certains disques il y a quelque 
temps. Les Editions Ed. Archambault, 
500 est, rue Sainte-Catherine, Mont- 
réal, nous ont habitués à un service 
excellent, à de la marchandise de quali- 
té et à des enregistrements méritant, 
en général, approbation à tous les é- 
gards. 

Voici un eregistrement Select 12-127 
mettant en vedette Monique Miville- 
Deschênes. C’est Ia deuxième série 
des enregistrements de Mile Deschênes 
nous a Jivré préalablement sous le nu- 
méro SP-12-092 divers chansons dont 
Les gerbes, L'anse pleureuse, Je m’en- 
gage, Chanson de fille à un géant. 

Aujourd’hui elle nous livre onze 
pièces. La plupart des pièces que l’on 
peut entendre dans ce disque sont de 
sa création, paroles et musique. Il en 
est deux cependant dont les paroles 
sont de la grande Marie-Noel et la 
musique est de Monique Miville Des- 
chênes, La dixième chanson véhicule 
les paroles de Guy Mauffette et Mo- 
nique Miville-Deschênes a contribué 
à la musique et à l'interprétation. La 
pièce de Marie Noel porte titre Le 
chant de la mendiante. 


Voici quelques titres de cet enregis- 
trement fort agréable: “J'ai vu” “A 
vol d'oiseau”; “Pour t'aimer”; “Le 
centenaire”; “Je suis de cèdre”; “Je 
vous donnerai”; “P'tit Louis”; “Vos 
amours” etc. 

Nous avons déjà reproché à Mo- 
nique Miville-Deschënes qui elle aussi 
est accompagnée de la guitare, de nous 
livrer de belles chansons mais nous ex- 
primions le regret qu’une longue série 
de chansons devenait à la longue mono- 
corde ou monotone. 


Mile Miville-Deschênes nous donne 
des chansons selon son rythme habi- 
tuel mais elle a quelque peu varié son 
genre: quelques pièces cependant sont 
d’un rythme un peu différent. 

Nous n’en avons pas contre son gen- 
re, nous disons que beaucoup trop de 
ses chansons sont de la même tonalité. 
Elle a cependant une bonne excuse, 
c’est que ses chansons sont exquises, a- 
gréables et bien rendues. 

En général. nous n’aimons pas la 
mode de nos chansonniers qui croient 
avoir tous les talents, celui de la créa- 
tion des paroles, de la composition mu- 
sicale et de l’interprétation. Combien de 
fois faudra-t-il écrire que de grands 
compositeurs n’ont pas de voix, et c'é- 
tait le cas par exemple de Jean Nohain 
dont les chansonnettes interprétées par 
Mireille étaient délicieuses et quand 
nous eumes J'ocasion d’entendre Nohain 
avec sa petite voix nous fûmes surpris, 
je ne dis pas que nous fûmes déçus car 
Nohain qui était fin comme son père 
Franc Nohain savait qu'il n'avait pas de 
voix Il a voulu, tout juste, nous prou- 
ver en apparaissant à la radio et à la 
télévision qu’il n'avait pas de voix, mais 
quel compositeur! 


D'autre part Mlle Deschènes échap- 
pe à la règle générale, sa voix est agré- 
able, bien scandée, ses paroles ont un 
sens même si elle plonge parfois dans 
l'imaginaire mais l’ensemble est frais 
touchant, reposant. 

Honneur à Monique Miville-Deschênes, 
et succès, et longue vie dans le domaine 
de la chanson de chez nous. 


Raoul Roy nous livre lui aussi une 
deuxième série d'enregistrement dans 
la série Select M-298-095. 

La pochette du disque porte en sous 
titre “chansons des navigateurs gas- 
pésiens”. Les arrangements et la direc- 
tion de l'orchestre sont de François 
Dompierre. 

Nous avons ici dix pièces. J'en énu- 
mère quelques unes pour situer le 
genre: “Belle embarquez”; “La fem- 
me du président”; “Passant par Paris”; 
“Les culottes de velours”; “C'est la 
belle Françoise”; “Le navire de Ba- 
yonne”; “A la Madelaine, Bas Cana- 
da”; “Le mariage anglais”. 

On nous apprend aussi que ces chan- 
sons du terroir ont été colligées par 
Vauteur à la suite d’une subvention du 
Ministère des Affaires Culturelles du 
Québec. 


La voix de Raoul Roy est agréable, 
les pièces choisies le sont également. 
L'interprète a été sage de recueillir 
cette expression de l’âme populaire a- 
vant que Je yé-yé et toute cette pseudo 
musique follichonne aïent tout ense- 
veli des beaux aires du Canada fran- 
çais. i NS 
Ici je me permets une indulgente xe- 
marque, Il y a quelques erreurs de 
transcription, quelques menues fautes 
de typographie mais cela n'est pas 
grave. 


ES 


Dans l'achat de jumelles, beaucoup 
de gens ne se guident que sur le seul 
grossissement, indiqué par le premier 
des deux chiffres gravés dessus — par 
exemple, 6x30. Or, selon Sélection du 
Reader’s Digest de juin, ce critère n’est 
pas le plus important, car à moins de 
disposer d'un support pour caler les 
lunettes et les empêcher de bouger, un 
grossissement qui dépasse une certaine 
limite, 7 ou 8 pour la plupart des gens, 


ne garantit pas pour autant une image 


plus précise. 


Actuellement les femmes représentent 
81 p.c. environ de la main-d'oeuvre 
canadienne totale, De ce nombre 60 
p.c, sont célibataires. 


par Rodolphe Laplante 


Un très beau disque, Je ne sais pas 
si les jeunes aimeront ces airs, ils de- 
vraient les entendre afin tout au moins 
de les conserver et les transmettre à la 
génération montante. 

J'ai constaté que autre matin à 
Radio Canada on interviewait Raoul 
Roy et on faisait entendre quelques 
unes de ces chansons. 

Et voici un troisième et dernier en- 
registrement Select M-298-091 mettant 
en vedette Isabelle Pierre. 

: Voici quelques titres: “Tout ce temps 

Six heures du soir”; “Fleurs”; “On 
les fera danser”; “Rafales”: “Viens Ja 
chansons”; “Est-ce demain”; “Nous 
les femmes du monde à faire”; “Etcrnel 
féminin”; etc. 

Je dirai tout d’abord et sans équivo- 
que qoe je n'aime pas cet enregistre- 
ment. Je n'aime pas en général les 
paroles de madame Louise-Maheux-For 
cier. I] y a une pièce regrettable, in- 
titulée “Est-ce demain!” paroles de 
Louise-Maheux-Forcier avec musique 
de Jean Robitaille, J'en ai peut-être 
pas tant aux paroles qu’au ton lascit, 
voluptueux de l'interprétation. Si Isa- 
belle Pierre tient à interpréter cette 
chanson, ou certaines autres chansons 
du groupe qui nous est présenté sur 
ce ton voluptueux, sentimental ou lar- 
moyant c’est son affaire, mais dans un 
disque, dans un enregistrement qui 
doit normalement pénétrer dans tous 
les foyers de chez nous, je crois que ce 
n’est pas cela que nous attendons de 
série Select dirigée par les Editions 
Ed Archambault, Je ne conteste pas la 
valeur de l'interprétation mais j'aimerais 
qu'une chanteuse chante. Si elle est 
diseuse, qu’elle se déclare diseuse, mais 
il n'y a pas dans ce groupe de chan- 
sons un air qui peut rendre justice à la 
voix de Mile Isabelle Pierre; cette 
voix a tout de même une certaine quali- 
té, une certaine étoffe, Pourquoi cette 
interprétation étouffée et volontaire- 
ment voluptueuse. Pour rendre jus- 
tice à la fois à l'éditeur et à tous les 
participants je veux souligner que les 
arrangements et la direction de lor- 
chestre ont été confiés à Paul de Mar- 
gerie dont on connait la valeur, le ta- 
lent et l'esprit de travail. 

La chansonnette tout ce temps vé- 
hicule les paroles de Louise Maheux- 
Forcier avec la musique de Paul Baïil- 
largeon. “Six heures du soir” nous 
transmet les paroles et la musique de 
Stéphane Venne, La pièce “Fleurs” 
comporte les paroles de Louise Maheux- 
Forcier avec musique de Jean Robitail- 
le. “On les fera danser”, paroles d’Isa- 
belle Pierre et Louise Maheux-Forcier, 
musique de Paul de Margerie (la musi- 
que est belle maïs écoutez et vous juge- 
rez). I] y a d’autres pièces dont les 
paroles sont de Pierre G. Despardins 
et Claude Gagnon. II faut mentionner 
aussi parmi les compositeurs, outre 
Stéphane Venne, François Cousineau et 
François Dompierre, dont la pièce et en 
l'occurrence l'interprétation sont excel- 
lentes. 

Que ces réserves incidentelles n’éloi- 
gnent pas nos jeunes Franco-albertains 
de ce disque. Ils en entendent bien 
d’autres qui ne valent pas cette créa- 
tion. 

Mais encore une fois les Editions 
Archambault, qui j'en conviens doivent 
livrer des enregistrement dits com- 
merciaux, doivent tout de même 5e 
garder d’un certain genre et je crois 
qu’il y a là une ou deux interprétations 
qui sont fort discutables. 

Je pense bien que l'on ne peut nous 
accuser de rigorisme ou de puritanis- 
me. Nous mettons tout en oeuvre et 
nous l'avons prouvé par nos causeries 
à la radio albertaine, Pour que Y’Alber- 
ta française garde son âme, que nos 
gens gardent leur langue, offrons à 
nos compatriotes des chansons popu- 
laires je le veux bien, mais offrons 
leur du beau, du digne, du propre tou- 
jours. Une minorité qui se défend pour 
vivre n’a pas de droit de s’adonner à la 
médiocrité, 


@: 


À qui le saumon?— La côte du Pacifique est mena- 
cée de ne plus pouvoir nous fournir le saumon rouge, 
sinon via le Japon. Car malgré les protestatinns ré- 
Détées des Etats-Unis, les pêcheurs japonais conti- 
nuent de pêcher cette manne au nord de l'océan pa- 
cifique, empêchant le saumon de descendre sur le 
bord des côtes canadiennes et américaines. Dire que 
bientôt peut-être, pour le saumon en conserve comme 
pour tant d’autres bibelots, nous mangerons du 


‘made in Japan’. 
LL 


+ 


L'oeuvre la plus considérable de toute la poésie française 


PROMETHEE 


une réponse ou défit de Nietzche: 


‘Dieu est mort’ 


par Roger Brien 


Poème philosophique en Sept Jour- 
nées et Trente-Trois Parties; quelque 
cinq cents génies, héros et saints et 
autres personnages célèbres de J’histoi- 
re universelle dialoguent. Quatre vo- 
lumes de 300 pages. 

Précédé de Le jour se lève, dix oeu- 
vres poétiques inédites fle l’auteur. 

En tout, 1,600 pages — 65,000 vers 
néo-classiques. 

Ces oeuvres monumentales parai- 
tront en août, elles doivent être com- 
mandées immédiatement chez d'auteur 
avec chèque ou mandat-poste de $33. 

Roger Brien, Nicolet, Qué. 

Voici l'appréciaticn que fait de cette 
oeuvre gigantesque M. Clément Mar- 
chand de la Société Royale du Canada. 

“Qu'on commande immédiatement 
l'oeuvre la plus considérable de toute 
la poésie française, à travers les temps, 
le PROMETHEE de Roger Brien, en 
quatre gros volumes. L’oeuvre monu- 
mentale, en poésie néo-classique, se di- 
vise en Sept Journées et trente-trois 
parties représentant les Sept Jours de la 
Création, les Sept Dons de l'Esprit 
Saint, les Sept Sacrements et les trente- 
trois années de la vie du Christ. Plus 
de 500 génies, héros et saints de l’'His- 
toire universelle y dialoguent. C'est 
une fresque incomparable sur toutes 
Jes civilisations. 

“Roger Brien publie, en même temps 
LE JOUR SE LEVE un gros ouvrage 
comprenant dix oeuvres que Gustave 
Thibon juge toutes d’un souffle puis- 
sant avec grande plénitude. PROME- 
THEE comprend 50,042 vers et LE 
JOUR SE LEVE, 15,000 vers. Ja- 
mais oeuvre poétique n’a atteint une 
telle ampleur à travers les âges. Les 
cinq gros volumes formant 1,600 pages 
paraissent en août et sont actuellement 
en cours de publication aux Editions 
du Bien Public, Trois-Rivières. 

“Qu'on commande donc sans tarder, 
cette série qui fera sensation dans le 
monde littéraire. Le prix pour les cinq 
gros ouvrages: $30.00. Veuillez ajou- 


- ter 10 p.c. pour frais d'expédition, d’em- 


ballage, de postes. Faites votre chèque, 
au nom de Roger Brien, Nicolet, Qué. 
Canada, et envoyez-le avec la comman- 
de. L'auteur a toujours vendu ainsi ses 
ouvrages, payables d'avance, et tous 
ont bien voulu répondre avec enthou- 
siasme, car Roger Brien demeure de- 
puis vingt-cinq ans le poète le plus lu 
et le plus vendu au Québec. Roger 
Brien répond au défi de Nietzsche: 
‘Dieu est mort”. Et c’est un hommage 
grandiose au Christ. 


“Qu'on réserve donc dès maintenant 
cette collection que le monde accueille- 
ra comme une épopée de premier plan 
D'ailleurs, des critiques qui ont par- 
couru l'oeuvre en manuscrit parlent 
d’un événement poétique unique dans 
toute notre littérature, unique aussi 
dans l’histoire des Lettres universelles 
Roger Brien y défend l'humain contre 
l'asservissement des techniques. Ceux 
qui désireront une dédicace personnel 
le, n’auront qu’à la mentionner en en- 
voyant leur commande. Toutes les Com- 
munautés religieuses, les Maisons d’en- 
seignement, les Bibliothèques devraient 
commander, sans délai, cette oeuvie 
capitale du grand poète canadien-fran- 
çais, jugé universellement un des poètes 
majeures de notre époque.” 

2 


Staline et le culte 
Moscou — “S'il avait dû lire les listes 
de toutes ses victimes, il n'aurait rien 
pu faire d'autre”; c’est Staline, présen- 
té par Ilya Ehrengourg dans le numéro 
d'avril de “Novy Mir” qui publie la 
fin des mémoires de l’écrivain. 

Staline, rapporte Ilya Ehrenbourge, 
avait dit un jour au metteur en scène 
S.M. Eisenstein, en faisant allusion à 
Pierre le Grand: “Pierrot n’en a pas 
assez décapité . . 

“Oui, j'étais au courant de bien des 
crimes, mais je n'étais pas en mesure de 
les arrêter”, affirme Ehrenbourg, qui 
enchaîne en citant la résolution du co- 
mité central de juillet 1956 dénonçant 
le “culte de la personnalité: “Toute 
opposition à Staline dans ces conditions 
aurait été incomprise du peuple et il ne 
s'agit nullement ici de courage person- 
nel”. 

Ehrenbourg montre dans cette der- 
nière partie de ses mémoires le fa- 
meux diplomate Maxime Litvinov pas- 
sant ses nuits, de 1937 jusqu’à sa mort, 
des suites de maladie, en 1952, avec 
un révolver à son chevet: “Au cas où 
l'on aurait sonné Ja nuit, il n'aurait pas 
attendu Ja suite”. 

L'écrivain rapporte encore d'autres 
aspects peu connus se rapportant au 
stalinisme. C'est ainsi que, selon lui, 


‘au moment de l'affaire dite des “as- 


sassins en blouse blanche”, juste avant 
la mort de Staline, une véritable pani- 
que, comparable aux “émeutes du cho- 
léra” sous les tsars, s'était emparée des 
malades des hôpitaux. 

Ces malades refusaient de se laisser 
soigner et les médecins étaient con- 
traints d'essayer sur eux-mêmes les mé- 
dicaments en présence des patients, 


qu’ il 


nd vous pt p oblèmess 
\a 3 


l'acte d'humilité 
de M. Campbell 


La Société Saint-Jean-Baptiste du 
diocèse de Nicolet a pris à partie le 
président de la Ligue nationale de 
hockey, M. Clarence Campbell, pour 
ne s'être pas exprimé en français lors 
de la présentation de la coupe Stanley 
aux Canadiens de Montréal. 

M. Campbell, qui est sujet à de fré- 
quentes critiques mais qui ne recule 
pas lorsqu'il juge qu'il a raison, a pré- 
senté des excuses. Cet acte d’humilité 
devrait apaiser la Société Saint-Jean- 
Baptiste. M. Campbell a expliqué qu’il 
ne parle pas suffisamment bien le 
français pour s'exprimer dans cette Jan- 
gue en pareilles occasions et “qu'il n’y 
a rien au monde qu'il aimerait mieux 
faire.” 

Les Canadiens d’expression anglaise 
qui sont handicapés, tout comme le 
président de la Ligue nationale de hoc- 
key, feraient bien de prendre note 
des remarques de M. Campbell — et ils 
pourraient même faire davantage en 
offrant à Jean Béliveau un vote de 
félicitations, pas uniquement pour avoir 
remporté Je trophée décemé au joueur, 
qui s'est Je plus signalé durant les éli- 
minatoires, mais également pour avoir 
accepté le trophée en prononçant une 
gracieuse allocution tant en anglais que 
dans sa langue matemelle, le français. 

Le Times, Victoria. 


En un seul jour, les usines General 
Motors à Oshawa ont construit jusqu'à 
2,000, voitures et camions destinés au 
marché intérieur et à l'exploration. 

661,000 personnes ont été employées 
par General Motors dans toutes les 
parties du monde en 1964. 


25 et 50 p. c. 


D'après le ministre de la justice, la 


population canadienne a augmenté de 
25% depuis 1954, alors que le nombre 
des pensionnés du gouvernement (pri- 
sons et pénitenciers) a augmenté de 
50%. Et 4 sur 5 de ces prisonniers y 
sont pour plus d’une fois. Donc, de 
conclure le ministre, notre présent sys- 
tème de correction ne fonctionne pas 
bien. En Angleterre, il y a 90 détenus 
par 100,000 habitants; au Canada, il y 


en a 781, soit près de neuf fois plus. 
+ 


de la personnalité 
pour que ceux-ci consentent à Îles 
prendre. 

Après avoir décrit l'ambiance de 
Moscou au moment de la mort de 
Staline, rues barrées, énormes renforts, 
de police, foule piétinée, gens sanglo- 
tant, Ilya Ehrenbourg révèle une con- 
séquence inattendue de cet événement: 
“La normalisation de la journée de 
travail” pour des millions de fonction- 
naires ct d'employés qui, copiant Sta- 
line, travaillaient de midi à 2 ou 3 heu- 
res du matin. 

Le célèbre écrivain n'oublie pas les 
tenants actuels du “culte”: c'est un 
“sacrilège”, écrit-il, que d'associer les 
noms de font “certains dogmatismes 
étrangers”. 

Ilya Ehrenbourg cite d’ailleurs direc- 
tement les Chinois en conclusion d’un 
passage consacré à son unique voyage 
à Pékin en 1951: “. . . Le acisme au le 
nationalisme eu importe qui est à leur 
origine, avec leur affirmation de supé- 
riorité et de priorité, créent nécessaire- 
ment l’inimitié, divisent les peuples, a- 
moindrissent la culture et finissent par 
être un fléau général. J'y pensais sou- 
vent durant les années où j'écrivais ce 
livre, écoutant à la radio les sermons 
des rabâcheurs de Pékin. 


Catholiques anglo-canadiens 

Trois prêtres, 19 religieuses et 8 
missionnaires Jaiques de langue an- 
glaise sont partis du Canada pour divers 
pays de l'Amérique latine durant les 
neuf derniers mois, Parmi eux, deux 
jeunes filles infirmières de Chauvin 
et Castor; deux Rédemptoristes d'Ed- 
monton, un Franciscain d'Edmonton. 


vos places + 
vous 185 


enez le C ja fatigue 


er 
t résery 
au com 


MINISTERE 
DES TRAVAUX PUBLICS 
DU CANADA 


PROLONGATION 
DE DELAI 


On fait savoir par les présentes que 
le délai pour la réception des soumis- 
sions pour PRISON DE SECURITE 
MOYENNE, WHITEHORSE, T.-Y. de- 
vant être reçues jusqu’à trois heures 
de d'après-midi (heure avancée de 
l'Est}, le 16 JUIN 1965, est prolongé 
jusqu’à trois heures de l'après-midi 
(heure avancée de VEst), le MER- 
CREDI 23 JUIN 1965. 
Robert Fortier, 
Directeur des services administra- 
tifs et secrétaire. 

Ministère des travaux publics 

Ottawa le 7 juin 1965 


MINISTERE 
DES TRAVAUX PUBLICS 
DU CANADA 
POUR LE 
COMMISSAIRE DES 
TERRITOIRES DU NORD-OUEST 


SOUMISSIONS 


DES SOUMISSIONS CACHETEES, 
adressées au DIRECTEUR REGIO- 
NAL, Ministère des Travaux publics du 
Canada, casier 488, 10225-100e ave- 
nue, Edmonton, Alberta, et portant la 
mention “SOUMISSION pour contrat 
NWT/65/HR-2, SYSTEME D'EAU ET 
D'EGOUTS, HAY RIVER, T.-N.-0, 
seront reçues jusqu'à 11 h 30 am. 
(H.N.R.), le 14 JUILLET 1965. 

On peut se procurer les documents 
de soumission sur dépôt de $50.00 sous 
forme d’un chèque bancaire VISE éta- 
bli au nom du RECEVEUR GENERAL 
DU CANADA, par J'entremise de: 

Bureau de la Direction du génie 

(aménagement), pièce 700, édifice 

Begg, Vancouver; M. R.H. Smillie, 

ingénieur régional intérimaire (a- 

ménagement), 10225-100e avenue, 

Edmonton; Ministère des Travaux 

publics, 414, édifice Public, Calgary; 

M. J.A. Flatt, ingénieur régional (a- 

ménagement}), 201, édifice Fédéral, 

269 rue Main, Winnipeg; M. HF. 

Peters, ingénieur régional (aména- 

gement}, 241] rue Jarvis, Toronto; et 

on peut les consulter aux bureaux de 
la Direction du génie, Ministère des 

Travaux Publics, édifice Sir Charles 

Tupper, promenade Riverside, Otta- 

wa; aux Bureaux du Ministère des 

Travaux Publics à Yellowknife, T.- 

N.-O., Fort Smith, T.-N.-O., White- 

horse, T.Y., et Hay River, T.-N.-O. 

Le dépôt sera remis dès que les do- 
cuments seront renvoyés en bon état 
dans le mois qui suivra le jour du dé- 
cachetage des soumissions. 

On ne tiendra compte que des sou- 
missions qui seront présentées sur les 
formules fournies par le Ministère et 
qui seront accompagnées du dépôt spé- 
cifié dans les documents de soumission. 

On n'acceptera pas nécessairement 
ni la plus basse ni aucune des soumis- 


sions. 
B. G. Siverts, 
Commissaire pour les 
Territoires du Nord-Ouest, 
Ottawa. 


Hitler a aidé 
l'oecuménisme 


Londres (CCC) “Personne n'a 
plus fait pour réconcilier catholiques 
et protestants qu'Hitler, au point qu’on 
pourrait presque Flappeler le“père de 
l’'oecuménisme européen”, a déclaré 
le cardinal Heeman, archevêque de 
Westminster. 

En. Allemagne, aux Pays-Bas, en 
France, en Belgique et ailleurs, les 
chrétiens ont appris à se reconnaitre 
entre eux, a-t-il ajouté, et à aider les 
juifs. Aussi, lorsque la guerre se termi- 
na, ils se découvrirent frères. 

L'archevèque de Westminster, qui 
prenait la parole devant des représen- 
tants de diverses dénominations protes- 
tantes, à dit encore: “Si l’Angleterre 
avait dû subir l'occupation ennemie, le 
mouvement oecuménique, qui fait actu- 
ellement de grands progrès, serait dès 
maintenant bien plus avancé.” 

A propos du désarmement, le cardi- 
nal Heenan a affirmé qu'il était diffi- 
cile, lorsqu'on se mettait à la place des 
victimes, de voir une différence entre 
les bombardements de Hambourg et 
de Dresde et celui d’Hiroshima. “C'est 
en fait pour un désarmement complet 
que les chrétiens doivent travailler, a- 
t-il conclu. Mais il est difficile de dire 
que les chrétiens devraient désarmer 
et laisser leurs familles et leurs pays 
à la merci de l'ennemi.” 


MINISTERE 
DES TRAVAUX PUBLICS 
DU CANADA 


SOUMISSIONS 


DES SOUMISSIONS CACHETEES, 
adressées au Secrétaire, Ministère des 
Travaux publics du Canada, pièce b 
326, édifice Sir Charles Tupper, pro- 
menade Riverside, Ottawa 8, et por- 
tant la mention “SOUMISSION POUR 
CONTRAT No 25/65/ALTA - NA - 
TERRASSEMENT, COUCHE DE 
FONDATION, ENSEMENCEMENT 
DE PENTES ET PONTS, MILLE 9.5 
— 13.9, CHEMIN ENTRE LES LACS 
MEDICINE ET MALIGNE. PARC 
NATIONAL DE JASPER, ALBERTA” 
seront reçues jusqu'à 3 heures de l’a- 
près-midi (H.A.E.), le JEUDI, 8 JUIL. 
LET 1965. . 


On peut se procurer les documents 
de soumission sur dépôt de $50.00 sous 
forme d’un chèque bancaire VISE éta- 
bli au nom du RECEVEUR GENE- 
RAL DU CANADA, par l'entremise de: 

Bureau de la Direction du génie (a- 

ménagement), pièce 700, édifice 

Begg, 1110 ouest, rue Georgia, Van- 

couver; Ministère des Travaux pu- 

blics, 414, édifice Public, Calgary: 

M. RH. Smillie, ingénieur régional 

intérimaire (aménagement). 10225- 

100e avenue, Edmonton: M. J.A. 

Flatt, ingénieur régional (aménage- 

ment}, 201, édifice Fédéral. Winni- 

peg; et on peut les consulter aux 
bureaux de la Direction du génie 

(aménagement), pièce D-514, édifi- 

ce Sir Charles ‘Fupper, promenade 

Riverside, Ottawa; M. NA Hucu- 

lak, ingénieur régional intérimaire 

(aménagement), édifice Fédéral, ca- 

se postale 930, Banff;, et “The Hea- 

vy Construction Association of Bri- 
tish Columbia” 1122, rue Burrard, 

Vancouver, C.-B. 

Le dépôt sera remis dès que les do- 
cuments seront renvoyés en bon état 
dans le mois qui suivra le jour du dé- 
cachetage des soumissions. 

On ne tiendra compte que des sou- 
missions qui seront présentées sur Jes 
formules fournies par le Ministère et 
qui seront accompagnées du dépôt 
spécifié dans les documents de soumnis- 
sion. 

On n'accpetera pas nécessairement 
ni la plus basse ni ancune des sournis- 
sions. 


Robert Fortier, Secrétaire. 


+ 0 
MINISTERE 

DES TRAVAUX PUBLICS 
DU CANADA 


SOUMISSIONS 


DES SOUMISSIONS CACHETEES, 
adressées au Secrétaire, Ministère des 
Travaux publics du Canada, pièce b 
326, édifice Sir Charles Tupper, pro- 
menade Riverside, Ottawa 8. et por- 
tant la mention “SOUMISSION POUR 
CONTRAT No 20/65/YT-NA-TER- 
RASSEMENT, DRAINAGE ET RE- 
VETEMENT EX GRAVIER. DU 
MILLE Q AU MILLE 50, CHEMIN 
DE MISE EN VALEUR ROSS RI- 
VER — CARMACKS ET CHEMIN 
D'ACCES A ROSS RIVER,TERRITOI- 
RE DU YUKON”, seront reçues jus- 
qu'à 3 heures de l'après-midi (H.A.E.) 
le MARDI, 6 JUILLET 1965. 

On peut se procurer les documents de 
soumission sur dépôt de S50.00 sous 
forme d'un chèque bancaire VISE é- 
tabli au nom du RECEVEUR GENE- 
RAL DU CANADA, par l'entremise de: 

Bureau de la Direction du génie (a- 

ménagement), pièce 700. édifice 

Begg, Vancouver: M. RH. Smillie, 

ingénieur régional intérimaire (amé- 

nagement), 10225-100e avenue, Ed- 
monton; Ministère des Travaux pu- 
blics, 414, édifice Public, Calgary: 

M. J.E. Kellett, ingénieur régional 

(aménagement), case postale 2706, 

Whitehorse (T.-Y.}; M. JA. Flatt, 

ingénieur régional (aménagement), 

901, édifice Fédéral. 269 rue Main, 

Winnipeg (Man.): et on peut les 

consulter aux bureaux de la Direc- 

tion du génie (aménagement), pièce 

D-514, édifice Sir Charles Tupper, 

promenade Riverside, Ottawa; et 

“The Heavy Construction Associa- 

tion of British Columbia”, 1122, rue 

Burrard, Vancouver (C.-B). 

Le dépôt sera remis dès que les do- 
cuments seront renvoyés en bon état 
dans le mois qui suivra le jour du dé- 
cachetage des soumissions. 

On ne tiendra compte que des sou- 
missions qui seront présentées sur les 
formules fournies par le Ministère et 
qui seront accompagnées du dépôt 
spécifié dans les documents de sou- 
mission. 

On n'acceptera pas nécessairement ni 
la plus basse ni aucune des soumissions. 


Robert Fortier, Secrétaire. 


Page 8 


Lettre au président du CN 


re: télégrammes français à Edmonton 


Edmonton, Alta. 
June 1, 1965 
Mr. Donald Gordon, 
President of the C.NR., 
Montreal, P.Q. 
Dear Mr. Gordon: 

May I bring to your attention a very 
unpleasant experience which has hap- 
pened to when wanting to send a te- 
legram to a party in Quebec. 

On May 29th last, Saturday, I called 
the C.N.R. Telegram Office here, and 
asked the girl who answered the pho- 
ne that I wanted to send a telegram in 
French. She told me that there was no- 
body able to speak or understand 
French, that if I would spell out the 
message, she would take it. 

I said that this was not satisfactory 


Décès de 
M. Adrien Blais 


Jeudi dernier, 10 juin, à l'Hôpital 
Général d'Edmonton, est décédé M, A- 
drien Blais, à l’âge de 75 ans. C’est en 
1909 que M. Blais vint s'établir à 
Edmonton, avec ses parents, Il fut J’un 
des membres-fondateurs du Conseil 
LaVérendrye des Chevaliers de Co- 
lomb. La majeure partie de sa vie ae- 
tive fut consacrée au domaine des As- 
surances, ayant été, durant de très 
nombreuses années, au service du 
bureau du regretté M. Milton Mar- 
tin. 

En plus de son épouse, née Gertru- 
de Baril, le défunt laisse deux filles: 
Simone et Marguerite, ainsi que deux 
frères: MM. Léon et Marius Blais, tous 
deux d'Edmonton. 

Le Service funèbre fut chanté lundi, 
en l'église St-Joachim. La levée du 
corps fut présidée par Je P. Georges 
Chevrier, o.mi., curé et la messe des 
funérailles fut chantée par le P. Gé- 
rard Labonté, assisté des RR. PP. Clé- 
ment Tourigny et Jules Bidault, com- 
me diacre et sous-diacre. 

Le corps fut porté en terre par: MM. 
Alphonse Sylvestre, Fred Nys, DA. 
McCann, KS. Langfelt, Irenée Tur- 
cotte et Lucien Bédard. 

M. Blais fut toujours remarqué pour 
sa franchise et son dévouement; en 
plus de ses. proches parents, il laisse de 
très nombreux amis. 

R.IP. 


a ————————— 


and I insisted that there should be 
somebody in the Office able to take 
my message in French. In a very high- 
handed manner, she told me that 1 
would have to speak to the supervisor. 
Here is our conversation: 


Supervisor: Yah? (gruffly), 

Me: I would like to send a tele- 
gram in French. - 

Supervisor: We have nobody in this 
Office who could understand French, 

Me: Well, sir, I think you should 
have somebody in your department a- 
ble to take messages in French. 


Supervisor: This is Western Canada 
and there is no need here for the 
C.NR. to have French speaking people 
in our department, . 

Me: May I remind you, sir, that this 
is CANADA and that this country, is 
bilingual. You should have in your Of- 
fice people able to take messages in 
French at all times. 


Supervisor: No sir. 
Me: I am going to complain about 
this. 


Supervisor: Go ‘right ahead. 

Me: And you will, in the future, 
have clerks who will be able to un- 
derstand and speak French. 


Supervisor: No, WE WON'T. 

All along this conversation this man’s 
voice, its tone, its toughness, and the 
total and final rebuke to my request 
was such that I could not help saying 
to him that he was a fanatic and I hung 
up. 

Then I phoned the CPR and the girl 
who answered said that even though 
she could not speak French, she could 
understand the language, and that 
if I. would read the message to her 
(Gin French) she would take it. And 
we did get along very well. 

Thanking you for your consideration 
in this matter, Mr. Gordon, I remain 
yours truly, 


L.A. Arès, BA. 
chiropractor. 


PS. French population of Edmonton 
17,000, of Greater Edmonton, 28,000. 
Lo © 


Âu Canada, il y a 55,000 religieuses 
et 15,000 religieux. 


+ + + 


Le fédéral à déboursé 70 millions 
pour nos Indiens en 1964. 


| LA SURVIVANCE 


Symbole des Nations-Unies et de la paix.— Dans la 


préambule de la charte des Nations-Unies, il est dit 
qu'on veut épargner aux générations futures les 
horreurs de la guerre. Souventes fois l'ONU a dé- 
pêché des troupes ici ou là pour protéger les popula- 
tions et prévenir les effusions de sang. Le Canada 
a toujours participé généreusement à ces missions 
de paix, nous avons encore des détachements à 
Chypre, en Allemagne et ailleurs. 


+ 


S.S. Paul VI 


Trois attitudes à l'égard de l'Eglise 


Rome (CCC) — “I y a ceux qui se 
considèrent comme des étrangers, ceux 
qui se considèrent comme des amis, 
ceux qui se considèrent comme des 
fils, membres vivant de la communau- 
té catholique” à relevé le Pape à pro- 
pos des personnes qui assistent aux 
audiences générales, dans un discours 
qu’il a prononcé en recevant à St-Pierre 
de nombreux groupes de fidèles. 


“Cette triple répartition, à poursui- 
vi Paul VI, se rapporte non seulement 
aux âmes, mais aussi aux choses aux- 
quelles s'intéressent les hommes de 
tous les temps: il est des choses é- 
trangères à Ja compétence directe de 
l'église, les choses temporelles, les 
choses de ce monde et pour ce monde. 
Il est des choses communes à l'Eglise 
et à ce monde, l’art, par exemple, la 
culture, la bienfaisance. Il est des cho- 
ses que seule Eglise possède et qu’elle 
seule peut donner: la doctrine de l’é- 
vangile, la prière liturgique et la grâce 
sacramentelle, la voie du Seigneur et 
et son cspoir de vie éternelle.” 


Une once de prévention .….126,000,000 par ans 


Les soins et traitements préventifs con- 
grande partie au haut degré de 
la santé publique en Alberta. Votre Ministère 
de la Santé Publique maintient des cliniques 
qui s'occupent à diagnosti 
cancer, la paralysie cérébrale, la santé men- 
rheumatoïde, l'hygiène sociale 


tribuent en 


tale, l’arthrite, 
et la tuberculose. 


Ce Ministère coopère avec, et aide finan- 
cièrement, les unités de santé locales et les 
ministères de santé à travers la province afin 
d'offrir les services nécessaires aux bébés et 
enfants d'âge pré-scolaire . :. 


mes de santé aux écoles 


lorsqu'il y a des maladies contagieuses . . . 
limmunisation à tous les âges contre la coque- 


PROVINCE DE L'ABERTA 


MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE 
Hon. Dr J. Donovan Ross, Ministre 


uer et traiter le 


la pollution . .. 


traitements préventi 


soins. 


..des program-" 


‘. des enquêtes prend 


luche, la diphtérie, la poliomyélite, le tetanus 
et la petite vérole . . 
salubrité communautair, 


. la surveillance. de la 
… . « le contrôle de 


£ et des programmes d’éduca- 
tion concernant la santé! 


L'on estime que le coût de ces soins et 
: fs se chiffrera cette année 
à $126,326,000 — soit 254 par jour pour cha- 
que homme, femme et enfant de cette provin- 
ce, C'est bien peu comparé au haut coût des 


£t lorsque la maladie frappe, l’Albertain 
, £ourage en sachant qui 

ce qu'il y a de mieux en fait d 
: Je maximum de $2.00 par jour. 


peut obtenir 
"hôpital pour 


TT 
eu ls 


ES 
an 


Dr M.G. McCallum, ministre adjoint 


“Le Saint Père a souligné ensuite 
que ces trois attitudes diverses à l’'é- 
gard de l'Eglise peuvent se retrouver à 
la fois dans une seule et même person- 
ne, “qui, a-t-il dit, peut être indépen- 
dante lorsqu'elle s'occupe des choses 
moralement indifférentes et profanes, 
en Jiaison avec l'Eglise lorsqu'elle 
s’occupe de choses qui appartiennent 
à la fois au domaine profane et au do- 
maine religieux et partie de l'Eglise 
lorsqu'elle agit en sujet fidèle de cel- 


2 


Je-ci. _ 


Après avoir affirmé qu’il connais- 
sait ct respectait cette pluralité de rap- 
ports, le Souverain Pontife a terminé 
en assurant de son affection et de son 
esprit de charité tous ses visiteurs 


sans distinction. 
+ 


3 


+ 


—S$i tu sais mettre Dieu dans tout 
ce que tu fais, tu Le retrouveras dons 
tout ce qui t'arrive. 

Vladimir Ghika 
» + + 

—Le tyran que nous maudissons est 
peut-être le bras de Dieu qui nous 
nous redresse, 


Gandhi 


Nous nous sommes éfablis 
‘solidement en Alberta pour 
en. faire. notre. demeure. 
Nous sommes heureux d'ê 
tre venu et voulons vous re- 
mercier pour l'accueil accor- 
dé. Merci aussi pour lé vote 
de confiance, envers les pro- 
duits Labatt démontré par 
les ventes exécutées en Al. 


berta. 


(Suite de la page 1). 


menace accrue à Ja sécurité dans une 
ville qui intéresse le monde entier com- 
me une mecque touristique ... 

Parce que la défunte reine — Vic- 
toria — est considérée au Canada 
français principalement comme un sym- 
bole d’impérialisme, le 24 mai est cé- 
lébré dans la belle province comme 
la fête de Dollard des Ormeaux, un des 
héros de la Nouvelle-France. 

Voilà que sous les pressions exercées 
Par un regain de nationalisme, il y a 
le danger que le 24 mai devienne le 
jour de ralliement de tous ceux qui 
veulent faire du Canada une fédération 
d'Etats indépendants ou créer un nou- 
vel Etat indépendant pour le Canada 
français uniquement. 


opposer la force 
à la force 

The Colonist (Victoria) -— Tout le 
Canada se réjouira de la décision du 
procureur général du Québec, M. 
Claude Wagner, d’opposer la force à 
la force en ayant recours à toute la ri- 
gueur de la loi lorsqu'il s'agira de sévir 
contre des voyous séparatistes. 
© Pendant trop longtemps, le gouver- 
nement Lesage est demeuré dangereu- 
sement inerte à ce propos, soit en igno- 
rant le problème ou en soutenant qu’il 
n'existait pas. Même après les manifes- 
tations disgracieuses qui ont gâté Ja 
visite de la reine, l’année dernière, le 
premier ministre Jean Lesage a lui- 
même tenté de minimiser l'événement 
en accusant “la presse jaune” du Ca- 
nada d’avoir exagéré la situation et d’a- 
voir présenté une fausse image de ce 
qui s’est véritablement produit . .. 

Par conséquent, si on s’en tient aux 
remarques que lui et certains de ses 
collègues ont formulées dans le passé, 
on peut déduire que le premier ministre 
considère les journaux du Canada com- 
me un plus grand ennemi du peuple du 
Québec que les voyous irresponsables 


qui se déguisent sous le manteau du. 


séparatisme. 

Heureusement, tant pour le Québec 
que pour le Canada tout entier, M. 
Wagner semble voir les choses sous un 
jour différent. 


. + 
Pas de messe en anglais 
Londres -— Une “Société pour la 


messe en latin” a été constituée à Lon- 
dres pour employer ‘tous les moyens 
à sa portée en vue de restaurer la messe 
en latin, préserver la musique tradition- 
nelle de l'Eglise catholique romaine”. 
La société compterait un millier de 
membres — dont quelques prêtres. 


Il est possible .… 


_. (Suite de la page 1) 
dernière orbite. La batterie de quatre 
rétro-fusées a été mise à feu à 4 h 56 
p.m. (GMT). Cinq minutes après l'ou- 
verture de ce parachute, la cabine amer- 
rissait à environ 400 milles à l’est du 
Cap Kennedy. 

Le Dr Charles Berry a fait l'éloge 
de l'excellente forme physique de 
White et de McDivitt au moment où ils 
ont posé le pied sur le pont principal 
du porte-avions “Wasp”. 

McDivitt et White qui, au début sur- 
tout de Jeur vol n'avaient pas absorbé 
suffisamment de liquides, ne sont pas 
déshydratés en apparence et leur mé- 
decin s’est dit: “extrêmement heureux 
des informations” qui lui ont été com- 
muniquées du “Wasp” sur la condition 
physique de “Jim” et “Ed”. 

La tension artérielle de McDivitt 
s'élevait alors à 136/88 et les pulsa- 
tions cardiaques à 88. Ces chiffres sont 
les suivants pour son coéquipier: 145/ 
94 et 96 respectivement. Dans le pre- 
mier cas les pulsations cardiaques à 
l’amerissage ne traduisent aucune aug- 
mentation par rapport à la normale. 
Mais pour White, son coeur battait 
alors à un rythme légèrement accéléré. 
Durant les 20 minutes qu’il a passées 
en dehors de la cabine, son coeur bat- 
tait à raison de 178 pulsations par minu- 
te. : 

Voici les autres points sur lesquels 
les dirigeants de Gemini, ont attiré 
l'attention des journalistes: 

1) La NASA est extrêmement satis- 
faite de l'absence de tout indice d’hu- 
midité à l’intérieur de la cabine Gemi- 
ni pendant toute la durée du vol. 

2) La panne de l'ordinateur contrô- 
lant une partie de l’appareillage de 
retour à terre ne s’est soldée par aucun 
inconvénient appréciable. Chris Kraft 
avait évalué à 8 et demi “G” la pression, 
à laquelle la cabine enveloppée de 
flammes rentrerait dans l'atmosphère. 
Tout permet de penser que cette force 
a sévi à ce moment-là; mais sans in- 
commoder McDivitt et White. 

3) Contrairement aux déclarations 
de la NASA au sortir des astronautes 
de leur cabine lorsqu'ils ont été hissés 
à bord d’un hélicoptère, le pilote-chef 
McDivitt, et non pas White, a été l: 
premier à “fausser compagnie” à Gemi- 
ni-4. 

4) Le programme Gemini ne com- 
porte pas actuellement de plan d’atter- 
rissage de la cabine sur la terre ferme 
bien que cette question soit en perma- 
nence à l'étude. Le Dr Mueller à toute- 
fois insisté sur le fait que les cabines 
“Gemini” sont à même de faire face 


y 


OYEZ! OYEZ! 


20 juin 
Thé de la Catholic W'o- 
men League, servi entre 


2 h et 5 h, dans la salle 
paroissiale St-François, coin 


de Ja 67e rue et de la 129e 
avenue. ; 
, © + 

G juillet à 8 heures p.m. 

Concert des Petits Chan- 
teurs de Montréal, dirigé par 
le Frère Julien Hamelin, s.c., 
à l’Académie Assomption, 
Ce célèbre directeur de cho- 
rales est venu nous visiter 
autrefois avec la Manécan- 
terie Meilleur. 
admission: 

adultes $1,00 

Enfants (14 ans et moins) 


FERD NADON 
BIJOUTIER 
REPARATION DE MONTRES 
ÉT BUJOUX 


en face de la “Bay” 
10115 - 1092ème rue Edmonton 


à une situation d'urgence impliquant 
un aterrissage effectif et non pas un 
amerrissage, 


Nous sommes fiers d'être i- 
ci, contents d'être Albertains 
Labatt a trouvé plusieurs 
raisons d'aimer l'Alberta.